Luis Ammann

Après la chute de Kadhafi, les informations sur la Lybie sont tombées dans
un cône d’ombre qui a conduit à la disparition du thème libyen des grands
médias et, par voie de conséquence, de l’opinion publique. A la déferlante de photos montrant
l’horreur de la guerre –imputée dans sa quasi-totalité au « régime libyen »- a suivi un nombre
décroissant d’articles imprécis.

L’attaque de la Libye a été une manœuvre de distraction pour freiner une seconde vague de réactions populaires dans le monde arabe. Cette hypothèse est un point de vue différent mais plausible de l’analyste politique Immanuel Wallerstein Znet, publié dans le journal Rébellion du 2 avril, et qui reprend pour référence Mai 68 en France.

Piedad Córdoba a annoncé récemment qu’elle cessera d’œuvrer pour la paix en Colombie. Il semble qu’elle clôt ainsi une série d’efforts et de nuits blanches non reconnus dans son pays et qui l’on menée à sa destitution et à son impossibilité à accéder aux charges publiques pendant 18 ans, par décision du procureur général de la Colombie.

Dans la nuit du jeudi 16 septembre à Mendoza, est décédé, Luis Rodríguez Cobos, (SILO), un argentin universellement connu. Nous transcrivons ci-dessous une référence à sa vie et à son œuvre réalisée par Luis Ammann à l’occasion de la présentation du livre de Silo « Notes de psychologie » à la fête du livre de Tandil, à Buenos Aires, le 16 août 2007.

C’est un phénomène naturel, mais il a les caractéristiques d’un accident devant lequel nous prenons conscience de la fragilité humaine, loin de celle du triomphalisme du « progrès incessant » ou de la « domination de l’homme sur la nature ». On ne peut pas prévoir scientifiquement le jour et l’heure d’un tremblement de terre, mais on peut en prévoir les conséquences.

Dans cet article, le journaliste Luis Amman analyse les mécanismes du Fonds Monétaire International et plaide pour la rupture des relations avec cet organisme. Rappellant la position des humanistes en Argentine, il y a quelques années, il alerte les dirigeants des pays comme l’Espagne à-propos des recommandations du FMI.