Le chancelier du Venezuela, Jorge Arreaza, a dénoncé ce 13 septembre l’impact des mesures coercitives mises en place par les États-Unis pour asphyxier l’économie de la nation sud-américaine.
En conférence de presse organisée depuis le siège de l’Organisation des Nations Unies à Genève, le ministre a souligné que l’imposition de nouvelles sanctions par Washington contre Caracas vise à créer les conditions d’une crise humanitaire et à justifier ensuite une agression militaire.
Il a souligné que de hauts porte-parole de l’administration de Donald Trump ont clairement indiqué que « l’objectif est de pendre l’économie vénézuélienne » ; l’objectif, a-t-il dit, est de provoquer le mécontentement du peuple vénézuélien pour forcer le changement de régime par l’intervention d’autres acteurs.
« L’impact des sanctions contre le Venezuela, contre son industrie pétrolière, ne peut être vu que dans un pays qui vit une guerre conventionnelle », a déclaré le titulaire des Affaires Étrangères.
Après avoir reconnu le député d’opposition Juan Guaidó comme président du Venezuela, dans un acte d’usurpation qualifié par l’exécutif vénézuélien de tentative de coup d’État, depuis janvier 2019, le gouvernement des États-Unis a intensifié ses actions d’asphyxie économique contre le pays sud-américain.
Aux sanctions contre l’industrie pétrolière et le commerce de l’or, le mandataire étasunien a émis au début du mois d’août un décret qui a conduit à la saisie totale de tous les avoirs et biens vénézuéliens sur le territoire nord-américain, entre autres mesures punitives.
A cet égard, Arreaza a rappelé le rapport publié par le rapporteur spécial des Nations Unies sur les mesures coercitives unilatérales Idriis Jazairy, qui a reconnu que le Venezuela était victime de tels mécanismes de coercition depuis plus d’une décennie.
Le chancelier a également confirmé l’engagement du gouvernement et du président Nicolas Maduro vis-à-vis des organismes et instances des Nations Unies.