« Nous ne pouvons pas laisser Trump et Nétanyahou réussir à nous cacher la cruelle réalité de l’occupation. »
Par Eoin Higgins, rédacteur de l’équipe Common Dreams
Les Représentantes Ilhan Omar et Rashida Tlaib ont tenu une conférence de presse conjointe lundi 19/08 en réponse à l’interdiction de se rendre en Israël et dans les territoires occupés la semaine dernière.
Omar et Tlaib, les deux premières femmes musulmanes américaines au Congrès, soutiennent toutes deux le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS) nonviolent.
Elles étaient apparemment empêchés d’entrer en Israël en raison de ces opinions, mais la véritable motivation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou était peut-être la pression du Président américain Donald Trump, qui a porté des accusations d’antisémitisme contre Omar et Tlaib, pour les empêcher de se joindre à eux.
Tlaib, d’origine palestinienne, a pleuré en décrivant les conséquences de l’occupation sur la santé mentale et émotionnelle de sa famille.
« Tout ce que je peux faire… en tant que petite-fille d’une femme vivant en territoire occupé, c’est d’élever la voix en révélant la vérité », a dit Tlaib.
Dans ses remarques, Omar a déclaré qu’elle appréciait la solidarité de ses collègues démocrates qui ont appelé à un moratoire sur les visites en Israël jusqu’à ce que Tlaib et Omar puissent se rendre dans ce pays sans restrictions. Mais, a-t-elle dit, les législateurs devraient quand même aller voir la réalité de l’occupation.
« Nous ne pouvons pas laisser Trump et Nétanyahou réussir à nous cacher la cruelle réalité de l’occupation », a déclaré Omar.
Omar et Tlaib ont été rejointes à la conférence par d’autres victimes des restrictions de voyage du gouvernement israélien.
« La décision de Netanyahou de nous refuser l’entrée pourrait être sans précédent pour les membres du Congrès, mais c’est la politique de son gouvernement quand il s’agit des Palestiniens », a dit Omar.
Voir la conférence de presse :