Cédric Herrou a été condamné en août 2017 par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence à quatre mois de prison.
La Cour suprême a annulé le 13 décembre 2018 la condamnation de Cédric Herrou et d’un autre militant de la vallée de la Roya, condamnés en appel pour assistance aux migrants, appliquant ainsi le « principe de fraternité ». « C’est une grande victoire », a dit leur avocat Patrice Spinosi à ’20 minutes’.
Cédric Herrou, devenu une figure de l’aide aux migrants, a été condamné en août 2017 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à quatre mois de prison pour avoir « facilité la circulation et le séjour » des migrants, ainsi que pour les avoir aidés à traverser la frontière franco-italienne.
En septembre 2017, le même tribunal a condamné le chercheur Pierre-Alain Mannoni à deux mois de prison avec sursis pour avoir aidé et transporté trois migrants érythréens. La Cour d’appel l’a déclaré coupable de « facilitation de la circulation et de la permanence » des femmes migrantes.