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Ce 27 septembre 2013, le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté, par vote majoritaire (42 pour, 4 abstentions et 1 contre de la part des États-Unis), une résolution historique portant sur les conséquences du transfert d’armes sur les droits de l’homme lors de conflits armés, présentée par l’Équateur avec le soutien du Pérou et du Costa Rica.
La résolution exige que les pays cessent de transférer des armes lorsque celles-ci risquent d’être utilisées pour violer les droits de l’homme dans les conflits armés.
Lors de la présentation de la proposition, le Représentant permanent de l’Équateur auprès de l’ONU, Luís Gallegos, a demandé aux pays membres du Conseil de voter pour, en guise de « réponse à la clameur des millions de victimes de conflits armés, en particulier les enfants qui sont enrôlés, les femmes qui sont victimes de violences sexuelles et les milliers de réfugiés ».
Gallegos a indiqué que ceux qui voteraient contre signifieraient clairement qu’ils préfèrent la mort à la paix et encourageraient les conflits en préférant leurs propres intérêts et en sacrifiant des vies humaines.
Cette résolution revêt une importance particulière alors que le monde entier refuse la violence généralisée dans les conflits armés qui prolifèrent en de nombreuses parties du monde et se positionne contre la position de certains pays qui ont armé de façon irresponsable les différentes parties, ce qui a contribué à détériorer la situation des droits de l’homme.
La proposition équatorienne a rencontré une majorité absolue de 42 votes, sur les 47 votes du Conseil des droits de l’homme, avec 4 abstentions et le vote défavorable des États-Unis.
Direction Générale de la Communication
Ministère des Affaires Étrangères équatorien
Traduction de l’espagnol : Marion Grandin