Morales incite les indigènes de quatre continents à demander la citoyenneté internationale auprès de l’ONU.
Le président Evo Morales a incité ce mardi les indigènes de quatre continents du monde à demander l’approbation de la citoyenneté universelle auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU), en opposition à la prétention de construire des murs physiques et politiques tel que celui promut par le mandataire nord-américain Donald Trump.
Durant l’acte qui a inauguré la XVII session préparatoire du Forum Permanent des Questions Indigènes de l’ONU à Sucre, Morales a souligné que « le milieu indigène n’est pas discriminatoire » et qu’il « n’a jamais exclu ».
« Pour cela nous avons décidé, en tant que mouvements sociaux depuis la Bolivie, de concevoir la citoyenneté universelle. En tant que fils de la Terre Mère, nous pouvons tous demeurer là où nous pouvons vivre, sans murs, sans discrimination, sans racisme, c’est l’autre obligation que nous avons en tant que frères dirigeants du mouvement indigène auprès des Nations Unies » a –t-il dit.
Le mandataire bolivien a insisté sur cet objectif à travers son compte Twitter et a rappelé que jusqu’à présent seule la Bolivie a ratifié la résolution de l’ONU sur les droits des peuples autochtones et l’a inclue dans sa Constitution.
En juin 2017, la Bolivie a organisé la “Conférence Mondiale des Peuples pour un Monde sans Murs vers la Citoyenneté Universelle” qui a établit le chemin vers un pacte mondial sur les réfugiés et la migration après que le président nord-américain ait concrétisé l’expulsion des migrants par une politique d’Etat.
Pour Morales, cette rencontre internationale place la Bolivie au premier rang de la défense des droits et de la vie de millions de personnes déplacées sur la planète, à travers la culture de la fraternité, sans races ni frontières.
Lors de cette rencontre, Morales a demandé de ne pas “criminaliser et faire chanter” les migrants et réfugiés de la planète.
Traduction de l’espagnol : Romane Vilain