Des analyses d’urines effectuées par une association française sans but lucratif sur dix enfants après l’accident nucléaire de Fukushima, dans une ville proche, indiquent de petits niveaux de contamination radioactive sous forme de césium radioactif, alors qu’ils vivent hors de la zone d’évacuation de 30 kilomètres. Bien que les lésions à venir ne soient pas déterminées, il est bien connu que les enfants sont plus sensibles à la contamination radioactive que les adultes et le césium 137 est certainement l’un des radionucléides reconnus comme cause de cancer.

Dans les premiers jours qui ont suivi l’accident, nous avions mis en évidence qu’au Japon, l’industrie nucléaire et les instances politiques sont liées par une coopération intime au point de compromettre la fiabilité de toute procédure de sécurité. Il est tout aussi inquiétant de constater qu’au Royaume-Uni, le gouvernement, craignant une réaction contre l’énergie nucléaire après l’accident de Fukushima, a aussi collaboré avec l’industrie nucléaire afin de minimiser l’importance de la catastrophe.

« Des emails internes dont le Guardian (journal) a pris connaissance indiquent comment les départements des affaires économiques et de l’énergie ont collaboré en coulisses avec les multinationales de l’énergie EDF, Areva et Westinghouse pour tenter de s’assurer que l’accident ne nuirait pas à leur plan de construction d’une nouvelle génération de centrales nucléaires au Royaume Uni ».

http://www.guardian.co.uk/environment/2011/jun/30/british-government-plan-play-down-fukushima.