« *Cette année, l’intitulé de la foire du livre de Bruxelles est : « le monde appartient aux femmes ». Pensez-vous que ce concept soit encore important aujourd’hui ?* »
Aujourd’hui, dans mon domaine, la puissance des femmes dans les grandes réunions thématiques n’est pas la même qu’avant, pendant l’antiquité par exemple. La question des femmes prêtres par exemple, est d’actualité. Aujourd’hui, il n’est pas question de dire aux femmes «gardez le pouvoir au sein de votre foyer, nous, on le garde au sein du travail ». Pourtant, c’est un lourd fardeau que ce pouvoir et c’est au cœur du débat du Monde des Religions.
« *A travers votre œuvre et votre engagement personnel, quels seraient pour vous les principaux axes d’une culture de la paix, d’une culture de la non-violence ?* »
La transmission du savoir est primordiale. Non pour avoir des réponses aux questions mais bien plutôt pour s’interroger. Il n’est pas question de réfléchir à la « place de » mais bien « de réfléchir à ». Ça évite les dogmes. Ça évite la langue de bois. Par exemple, ce n’est pas parce que j’ai un discours d’émancipation de la femme que pour autant je traiterai bien ma femme quand je rentrerai. La parole n’a pas pour seul objet de boucher les trous. Le langage montre les béances de la société, donne des réponses, suggère des questionnements. Il ne faudrait jamais accepter les choses telles qu’elles.
« *Si vous aviez une devise à transmettre à nos lecteurs ? * »
Soyez vous-même !