« *Cette année, l’intitulé de la foire du livre de Bruxelles est : « le monde appartient aux femmes ». Pensez-vous que ce concept soit encore important aujourd’hui ?* »
Je pense que, si la situation des femmes s’est améliorée, que le monde leur appartient un peu plus, les femmes sont encore trop minoritaires dans certaines instances comme les groupes de pouvoir économique, comme au sommet du G20 par exemple. Là le monde ne leur appartient plus.
« *A travers votre œuvre et votre engagement personnel, quels seraient pour vous les principaux axes d’une culture de la paix, d’une culture de la non-violence ?* »
Je vais vous surprendre mais je plaide pour la violence. Car si on est non-violent avec les violences qui nous sont imposées… Ricardo Petrella qui était sur ce stand tout à l’heure nous disait que plus de 5000 enfant par jour mouraient à cause du manque d’hygiène ; or, il faudrait seulement 30 milliards pour poser des latrines dans tous les lieux du monde. Et si on regarde le salaire d’un Président de Conseil d’Administration… la disproportion est scandaleuse. Ca, c’est de la violence et ce sont eux qui la créent. Cette violence-là est institutionnalisée et on ne peut pas laisser faire cela.
La réponse à cette violence par la révolte et la rébellion est tout à fait justifiée.
« *Si vous aviez une devise à transmettre à nos lecteurs ? * »
Ne pas accepter l’inacceptable