Le 10 novembre dernier, des dizaines de manifestants humanistes ont pris part à cette action non-violente pour exiger des législateurs qu’ils respectent leur mandat et approuvent une loi qui contient des outils pour vaincre la violence. De plus, ils ont dénoncé le projet de loi sur le Service Civique Volontaire.
Le 6 octobre dernier des humanistes s’étaient déjà enchaînés pour la même cause et ils avaient été reçus par la secrétaire du député Vilariño, qui a présenté le projet, et a promis une réunion avec le législateur. Après des semaines de suivi et d’appels, la réunion n’a pas eu lieu.
Ils ont aussi dénoncé « l’hypocrisie des législateurs qui, quotidiennement s’expriment dans les médias en proposant des solutions répressives et violentes mais qui ne visent pas à résoudre le problème de la violence à sa racine mais au contraire l’intensifient ».
Tel est le cas, du projet de loi sur le Service Civique Volontaire, présenté par le vice-président Julio Cobos qui « propose une solution ridicule, discriminatoire et violente, en enfermant les jeunes et en laissant leur avenir dans les mains des forces armées. « Nous dénonçons ce projet et tous les projets violents et fascistes pour contrôler la jeunesse », a affirmé Ignacio Arruez, membre du parti humaniste.
« Nous nous enchaînons au congrès de la nation parce que nous sentons que nous sommes enchaînés à un système violent et inhumain et nous voulons mettre cet état de fait en évidence. Nous voulons aussi mettre en évidence qu’il existe des réponses valables et profondes, fondées sur la non-violence qui ne sont pas écoutées ni traitées par les législateurs», a affirmé Martin Slucki, un membre de la communauté et l’un des idéologues de cette action.
La Loi sur « l’Education à la Méthodologie de la Non-Violence », conçue et promue par La Communauté pour le développement humain, un organisme social et culturel du Mouvement Humaniste, a été présentée par le député Juan Manuel Urtubey en 2006 mais elle n’a pas été traitée. Elle a été de nouveau présentée par le député national Dr. Vilariño Jose cette année, en 2010.
Traduit par Antonia Villadieu