Pressenza – Santiago, 26/07/10 – Le Président a expliqué que « les auteurs de crimes contre l’humanité, les terroristes, les trafiquants de drogues, les auteurs d’homicides, de crimes de sang, de viols ou d’abus sexuels sur mineurs en seront exclus ».
Dans ce sens, la ministre et porte-parole du gouvernement, Ena von Baer, a insisté sur le fait que les crimes contre l’humanité seront exclus des amnisties que le président accordera au cas par cas.
La Conférence épiscopale chilienne a demandé à ce que soient mises en place des « amnisties du Bicentenaire ».
Face à la décision de Piñera, la présidente de l’Association des familles d’exécutés politiques (AFEP – Agrupación de Familiares de Ejecutados Políticos), Alicia Lira, a précisé que « ce ne sera jamais le moment de gracier les personnes ayant commis des crimes contre l’humanité ».
La présidente de l’Association des proches de détenus disparus (Agrupación de Familiares de Detenidos Desaparecidos), Lorena Pizarro, a avancé que « les personnes liées à ces délits ne peuvent pas bénéficier de ces amnisties ».
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Traduction de Muriel Berne