Le cessez-le-feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur ce mercredi 27 novembre, bien qu’au moment des négociations, Israël continuait de bombarder le sud de Beyrouth. L’accord a été ratifié par tous les députés de Netanyahou et a été lancé malgré la forte opposition des alliés d’extrême droite du gouvernement. En vertu de cet accord, Israël retirera ses troupes du Sud-Liban, tandis que la partie armée du Hezbollah déplacera ses armes lourdes au nord du fleuve Litani, au nord de la frontière entre les deux pays. Une partie spécifique de la frontière sera transformée en zone neutre, où seront déployés des casques bleus de l’ONU.

Les équilibres fragiles d’un mouvement aussi important qui aspire à mettre fin à quelque 14 mois d’attaques sont aggravés par les déclarations des deux parties, qui parlent d’un droit d’attaque et d’une vigilance continus. La guerre entre les deux parties a coûté des vies et des centaines de milliers de personnes déplacées, surtout du côté libanais.