La 3e Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence a été plus qu’une simple mobilisation – elle a été un puissant témoignage des aspirations persistantes de l’humanité à l’harmonie et à la compassion. L’événement, qui s’est déroulé le 21 octobre 2024 dans la salle Margarita J. Fernandez de la Baguio Central University (BCU), était comme une Symphonie de la paix, où chaque moment a contribué à un grand crescendo d’espoir. Les participants de l’administration de la BCU, les professeurs, les étudiants et les invités locaux et internationaux se sont réunis et ont uni leurs efforts pour la paix.
Première partie d’une série. Par : Josefa P. Dampilag, Pacita E. Gawaen, Genevieve B. Kupang, Christine S. Luyosen, Alaska J. Turaray.
Cette série est composée de 3 articles :
L’étape des Philippines : une symphonie d’harmonie globale – 1 de 3
D’éminentes personnalités ont partagé leurs points de vue et leurs expériences lors de l’événement : Dr Margarita Cecilda B. Rillera, présidente de la BCU ; Benjamin B. Magalong, maire de Baguio City ; le père Ramon R. Caluza, ancien supérieur provincial et avocat du CCA ; les réfugiés de Gaza Mahadia Soria Franji, Abdelrahman Elfranji et leur fils Jumaa Elfranji ; Mr. Ryan Javier de l’UNICEF Philippines ; Wilfredo Alfsen, membre de l’équipe de base de la Marche mondiale du Chili ; Karina Lagdameo Santillan, rédactrice pour l’Asie de Pressenza ; Prof. Robert Frederick Hayden Jr, président de WUNI-Leaders ; Rafael de la Rubia, fondateur de World without Wars and Violence ; Tiziana Volta, coordinatrice de la Marche mondiale pour l’Italie, la Suisse et les Philippines ; représentant de l’association philippino-italienne ; Dr Genevieve Kupang, doyenne de la Graduate School et chargée des relations internationales ; et Dr Elma D. Donaal, vice-présidente des affaires académiques de la BCU.
Initiée en 2009 par l’organisation » Monde sans Guerres et Sans Violence « , la Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence s’engage pour la justice sociale, les droits humains et la résolution non-violente des conflits. La première marche, qui s’est déroulée du 2 octobre 2009 au 2 janvier 2010, a parcouru près de 200 000 kilomètres à travers 90 pays et plus de 400 villes. Elle comprenait des centaines d’activités et est considérée comme « la plus grande manifestation pour la paix et la non-violence de l’histoire » (Monde sans Guerres et sans Violences, 2010).
La deuxième marche a eu lieu en 2019-2020 et l’actuelle 3e marche mondiale se déroule du 2 octobre 2024 au 5 janvier 2025 à San Jose, Costa Rica. Les principaux objectifs du mouvement comprennent : 1) le désarmement nucléaire mondial ; 2) le retrait des troupes d’occupation ; 3) la réduction des armes conventionnelles ; 4) le soutien aux traités de non-agression entre nations ; et 5) l’appel aux gouvernements à renoncer à la guerre comme moyen de résolution des conflits (Monde Sans Guerres et Sans Violence, 2024). Ces efforts favorisent une culture mondiale de la non-violence et de la paix, qui reflète les aspirations collectives des personnes touchées par la guerre.
S’inspirant de l’Objectif de développement durable (ODD) n° 16 : Paix, justice et institutions fortes et de l’ODD n° 17 : Partenariat pour les objectifs, le programme sensibilise aux questions sociales critiques telles que la pauvreté, le changement climatique, le désarmement nucléaire et les violations des droits humains. Il favorise également une compréhension plus approfondie de la manière dont la non-violence et la paix peuvent servir de forces de transformation dans le monde d’aujourd’hui, en replaçant ces questions dans le contexte plus large des mouvements de justice sociale.
La présidente de la BCU, le Dr Margarita Cecilda B. Rillera, a accueilli chaleureusement les invités et a parlé de l’importance de la rencontre en tant que phare d’espoir dans un monde souvent assombri par les conflits. Le maire Benjamin Magalong a partagé son puissant message de paix et a appelé à devenir des ambassadeurs de la paix et à diffuser le message de la non-violence dans le monde. Il a dressé un tableau vivant d’un monde sans violence ni injustice et a souligné comment la paix s’obtient par la patience, la compréhension et la volonté d’écouter.
Benjamin B. Magalong, maire de Baguio City, a partagé son message de paix venu du cœur et a déclaré : « La paix est la certitude que chaque voix – indépendamment de l’âge, du sexe ou de l’origine – est entendue et appréciée. Il s’agit de créer un monde dans lequel les différences sont célébrées et non craintes. Il s’agit également de défendre la durabilité environnementale et de veiller à ce que les générations futures puissent profiter de la beauté et des ressources de notre planète ».
Il a également rappelé à son auditoire que « la réalisation de la paix n’est pas facile. Notre génération a une capacité unique à œuvrer pour la paix. Nous sommes plus connectés que jamais ; grâce à la technologie, nous pouvons apprendre les uns des autres, partager nos expériences et nous unir pour des causes communes. Nous avons l’énergie, la passion et l’esprit d’innovation nécessaires pour faire avancer le changement. Mais la paix ne se fait pas du jour au lendemain – elle exige de la patience, de la compréhension et la volonté d’écouter. Elle exige que nous remettions en question le statu quo, que nous interrogions les injustices et que nous défendions ce qui est juste. La paix exige de nous que nous soyons le changement que nous voulons voir dans le monde.
Voici une vidéo complète de la performance :
La 3e Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence à la BCU a inspiré les participants à vivre les principes de la Marche dans leur vie quotidienne et à s’engager pour une société plus juste et moins violente. L’événement a été salué comme un jalon sur la voie d’un monde plus pacifique et a mis en évidence le pouvoir de l’action collective et la permanence de l’esprit humain.
Les participants ont quitté la rencontre avec un sentiment renouvelé de détermination à œuvrer pour la paix – d’abord en eux-mêmes, puis dans leurs familles, leurs communautés et dans le monde. L’héritage de la marche restera comme un témoignage de la conviction qu’un monde non-violent n’est pas seulement un rêve, mais une réalité accessible.
Suite à venir
Ceci n’est que la première partie de notre couverture de l’étape philippine de la 3e Marche mondiale à la BCU. Restez à l’écoute pour la deuxième partie de la série et d’autres mises à jour encore plus passionnantes !