Mercredi dernier, Ignacio Fernández Toxo, Secrétaire général de CCOO, a annoncé que les syndicats espagnols essaient de faire converger l’appel à la grève générale avec la journée d’action prévue par les syndicats européens, le 14 novembre.
Déjà dans plusieurs pays européens, Portugal, Belgique, France et Allemagne l’appel à une grève européenne a été lancé depuis facebook et en Belgique, plus de 1500 participants ont déjà répondu.
La déclaration de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) à la presse a été la première à alerter sur la possible grève générale européenne prévue pour le 14 novembre.
En Espagne, ce ne sera ni la première ni la dernière mobilisation cette année.
Que ce soit pendant l’occupation des rues autour du Parlement le 25 septembre, les marches pour l’Éducation (marée verte), celle des mineurs (marée noire) ou celle de la santé (marée blanche), une grande partie de la population est sortie protester contre les mesures d’austérité.
Avec ces mesures, le gouvernement prétend sortir le pays de la récession… ce qu’il réussit à faire c’est uniquement se mettre à dos tout le peuple et « enfoncer » les plus défavorisés, sans espoir d’amélioration ni possible issue pour l’économie actuelle.
La grève générale aura pour but de mettre fin aux mesures d’austérité de plus en plus strictes qui touchent fortement les personnes âgées, les enfants et les malades.
La question que se posent de nombreux Espagnols est si Rajoy est apte à gouverner le pays et s’il se rend compte ou pas de la souffrance qu’il produit dans une grande partie de la population, avec sa politique d’austérité.
Traduction de l’espagnol : Paquita Ortiz