Le programme scolaire Défi Non-violent : 12,000 kilomètres symboliquement offerts pour le maintien de la paix et « pour un futur sans guerres ».
Le programme scolaire le « Défi Non-violent » vient d’annoncer que pendant l’année scolaire de septembre 2014 à mars 2015, l’organisation de plusieurs événements dans des écoles du Québec, de la France, de l’Équateur et de l’Argentine a permis d’accumuler plus de 12 000 kilomètres courus, marchés et dansés par des milliers d’élèves !
Cette année les élèves ont couru, marché et dansé pour demander un futur sans guerres et pour le bien-être et la protection des élèves qui habitent en zones de conflits avec leurs familles.
Les élèves qui participent au programme le Défi Non-violent comprennent que les personnes qui habitent dans les zones de conflits perdent leurs maisons et leurs écoles. Mais avant tout, ils comprennent que les conflits sont en train de détruire non seulement l’infrastructure mais aussi les espoirs et les aspirations de dizaines de millions de personnes. Selon Anne Farrell, chef volontaire du programme scolaire, «nous traversons un moment difficile mais les nouvelles générations comprennent la situation d’urgence que vivent ces dizaines de millions de personnes. Les élèves qui participent à notre programme veulent vivre dans un monde de plus en plus solidaire, dans un monde où les dirigeants pratiquent la non-violence active et le dialogue afin de résoudre leurs conflits et les conflits entre les nations».
Plus de réfugiés qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale
En 2013, la direction du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, expliquait qu’il y avait plus de personnes réfugiées de la guerre ou de la persécution à travers le monde, qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le nombre de personnes réfugiées dépassait 50 millions. En fait, c’est beaucoup plus que l’ensemble de la population du Canada (évaluée à 35 millions). Par ailleurs, depuis les deux dernières années d’autres conflits ont émergé dans différentes régions du monde comme par exemple: la bande de Gaza, en Syrie, au Yémen, au Mali, en Irak, en Libye, en Ukraine, au Soudan, en Birmanie et d’autres pays. En 2014, pratiquement chaque mois a vu un nouveau conflit émerger dans une région du monde. Pour la protection et le bien-être des personnes réfugiées et pour avancer vers un monde sans guerres, le Défi non-violent a proposé le thème « sauvons la paix mondiale au cours de l’année scolaire 2014-2015 ».
La résolution « l’Union pour le maintien de la paix »
Pour « sauver la paix mondiale », les 12 000 km parcourus par les élèves ont été symboliquement remis à l’Assemblée générale de l’organisation des Nations Unies pour l’application de la résolution de l’Union pour le maintien de la paix (résolution 377). Cette résolution permet à l’Assemblée générale de se saisir des questions du maintien de la paix et de sécurité internationale et ce, en raison de l’absence d’unanimité parmi les membres permanents du Conseil de sécurité et/ou si le conseil ne parvient pas à exercer sa responsabilité principale de maintien de la paix et de la sécurité internationale. (L’Assemblée générale (AG) est le principal organe délibérant, directeur et représentatif de l’ONU).
À propos du Défi Non-violent
« Run This Way » a été lancé par l’organisation internationale italienne « Monde Sans Guerres et Sans Violence » en 2010. Tandis que le programme scolaire le Défi Non-violent a été lancé en 2011 par l’organisation Réseau International Humaniste (Québec). La mission du programme scolaire consiste à appuyer les aspirations personnelles et collectives des élèves, des écoles et des communautés pour l’avancement d’une conscience globale pour la non-violence active. Les objectifs du programme scolaire : apprendre à traiter les autres comme tu veux être traité; apprendre à résister à la violence en soi et à l’extérieur de soi, et appuyer le dialogue entre les élèves de différentes cultures, religions et croyances. A propos de l’union pour le maintien de la paix (résolution 377), voir: http://bit.ly/1egKRpV
Source : Anne Farrell, Chef volontaire du programme scolaire Défi Non-violent