Nous vous donnons rendez-vous le samedi 13 octobre 2012 à 14 h00, au 2 rue de Thann devant Goldman Sachs (Métro Monceau), pour une manifestation vers l’Assemblée nationale appelant à l’annulation de la dette illégitime. Nous organiserons ensuite une assemblée populaire sur la place du Palais Bourbon.
Après les actions de septembre contre le traité, la manifestation du 13 octobre (« #13O« ) constitue une étape supplémentaire de la mobilisation avec cette fois une dimension internationale.
Ce jour là plus d’une centaine de villes se mobiliseront dans le monde dans le cadre de la journée mondiale d’action, « GLOBALNOISE », appelée par le mouvement Démocratie réelle maintenant / Occupy / 15M / Indignés : http://www.globalnoise.net/.
Cette mobilisation s’inscrit aussi dans la semaine internationale d’action contre la dette, appelée par le réseau international pour un audit citoyen de la dette qui s’est réuni le 7 avril à Bruxelles : http://cadtm.org/Pour-des-actions-coordonnees.
A Madrid, Barcelone, Paris, New-York, Rome, Mexico… nous nous mobiliserons ensemble contre la dette illégitime.
La manifestation à Paris est soutenue par plusieurs organisations : Attac France, Attac Wallonie Bruxelles, CADTM, Coordination des sans-papiers de Paris, Sud BPCE…
En solidarité avec toutes les luttes pour la démocratie et contre l’austérité, notre mouvement international s’exprime, s’organise et se mobilise. Après l’encerclement du parlement espagnol par des milliers de personnes les 25 et 26 septembre, Sol appelle aussi à marcher vers le parlement le 13 octobre.
Montrons que le problème d’absence de démocratie est à la racine des oppressions auxquelles nous sommes confrontés. Passons d’une démocratie formelle à une démocratie réelle.
Cordialement.
Mouvement pour une Démocratie Réelle Maintenant ! Paris – Ils nous ont appelé les indignés
Twitter: @acampadaparis
Contact mail : prensa.acampada.paris@gmail.com
Ci-dessous, l’appel unitaire pour la manifestation à Paris (http://paris.reelledemocratie.net/node/1545), et l’appel international porté par la Plateforme pour un Audit Citoyen de la Dette (PACD) d’Espagne, Strike Debt/Occupy Wall Street, et Democratie Réelle Maintenant ! Paris (http://paris.reelledemocratie.net/node/1628)
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# 13 octobre : Journée mondiale d’action
Pour annuler la dette illégitime, dans les rues et aux casseroles citoyens !
Fermeture d’écoles et d’hôpitaux, diminution ou suppression d’allocations sociales, hausse de la TVA, pénurie de logements sociaux… De telles politiques d’austérité appliquées depuis des années en Amérique Latine, en Afrique, le sont aussi maintenant dans l’Union européenne. Aucune population n’est ou ne sera épargnée, les plus précaires étant les premiers touchés. La situation est grave : réveillons-nous !
L’austérité serait légitime car la dette viendrait de dépenses sociales trop importantes… En réalité, la dette des États vient du sauvetage des banques privées depuis la crise en 2008 et des nombreux cadeaux fiscaux pour les plus riches et les grandes entreprises depuis des dizaines d’années.
La dette résulte aussi des intérêts élevés que nous payons aux banques privées à qui l’État emprunte pour se financer, depuis que l’État ne peut plus emprunter à la Banque centrale.
La dette publique est odieuse quand on nous dit de la rembourser à ceux-là mêmes qui sont responsable de la crise et n’ont cessé de s’enrichir ces dernières années.
La dette publique n’est pas légitime quand elle nous appauvrit, nous les 99% pour entretenir des rentiers indus et privés.
Payer la dette publique ? C’est encore produire de la dette… privée : celle des étudiants, des précaires mal-logés, des malades, des travailleurs, des chômeurs, des agriculteurs, des sans-papiers, toutes celles et ceux qui devront payer le prix individuellement du démantèlement des services publics et des solidarités.
Continuer avec la croissance à tout prix imposée par le chantage de la dette, c’est aussi creuser notre dette écologique, qui, bien plus que la dette publique, est le véritable enjeu du XXIe siècle.
Où est la démocratie si l’on ne peut dire NON à ce qui est dans l’intérêt des seuls privilégiés et quand la collusion règne entre eux et ceux qui nous gouvernent ? Où est la démocratie quand tout débat et toute politique à venir sont verrouillés par des traités européens, dont le dernier en date, dit traité budgétaire, est en cours de ratification par nos soit-disant « représentants »?
L’annulation de la dette illégitime doit aussi être soutenue dans les autres pays : exigeons que l’État français cesse de racketter d’autres pays au nom d’une dette odieuse qu’ils ont déjà largement remboursée, alors que nous continuons à piller leurs richesses. Ne payons pas la detteillégitime, ni ici ni ailleurs ! La seule dette légitime que nous ayons c’est de répondre à l’appel de l’africain Thomas Sankara pour créer un front mondial contre la dette.
13 octobre, journée mondiale d’action ! Paris debout, toutes et tous dans la rue avec nos casseroles, pour une grande manifestation unitaire depuis Goldman Sachs jusqu’au Parlement : stop au traité budgétaire européen, annulons la dette illégitime ici et ailleurs.
Après la manifestation, rendez-vous en assemblée pour échanger sur les alternatives et construire des suites communes à la mobilisation.
A l’appel de Démocratie réelle maintenant ! Paris (dit les indignés), Coordination des sans-papiers de Paris, ATTAC France, ATTAC Wallonie-Bruxelles, CADTM, Sud BPCE…
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Le 13 octobre 2012 contre la dette
Appel international contre la dette / Globalnoise / Semaine internationale d’action contre la dette / THSankara.
Plateforme pour un Audit Citoyen de la de Dette (PACD) Espagne – Strike Debt/Occupy Wall Street – Democratie Réelle Maintenant ! Paris
Aux institutions financières du monde, nous n’avons qu’une seule chose à dire : nous ne vous devons RIEN !
A nos amis, familles, communautés, à l’humanité et à notre environnement qui rendent nos vies possibles, nous vous devons tout.
A celles et ceux qui peuplent le monde, nous disons : rejoignez la résistance, vous n’avez rien d’autre à perdre que vos dettes.
Le 13 octobre, dans le plus large contexte de la mobilisation mondiale « globalnoise », dans le cadre de la Semaine Internationale d’action contre la dette, nous nous mobiliserons contre la dette dans plusieurs villes du monde : Barcelone, Madrid, Mexico, Paris, New York, Rome…
La réponse des gouvernements à la crise économique et financière est la même partout : coupes budgétaires et mesures d’austérité au prétexte de réduire les déficits et de rembourser une dette publique qui est le résultat direct de décennies de politiques néolibérales. Les politiques néolibérales qui ont plombé l’économie et les ressources naturelles, et qui ont exploité les viles humaines en Amériques Latine, en Asie et en Afrique pendant des décennies, sont les mêmes politiques qui sont maintenant imposées aux populations en Europe et en Amérique du Nord.
Les Gouvernements au service de la finance utilisent ce prétexte pour diminuer encore plus les dépenses sociales, baisser les salaires et les retraites, privatiser les biens et services publics, démolir les acquis sociaux et dérèglementer le droit du travail, augmenter la fiscalité pour le plus grand nombre pendant que les cadeaux fiscaux et sociaux sont généralisés pour les grandes entreprises et les plus hauts revenus, les riches, les 1%.
Cette politique visant à assujettir le monde à la dette publique et privée est une attaque calculée contre la possibilité même de démocratie. C’est une agression contre nos foyers, nos familles, nos services publics et acquis sociaux, nos communautés et les fragiles écosystèmes de la planète – tout cela étant détruit par une course sans fin à la production pour rembourser les créanciers, qui n’ont rien fait d’autre que de s’accaparer la richesse qu’ils exigent que nous produisions.
Face à ces offensives coordonnées de destruction des acquis sociaux, la résistance s’organise partout dans le monde, des grèves générales nationales ont lieu et les mouvements des indignés multiplient les initiatives. En Islande, la population a refusé de payer la dette « Icesave » au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. En Equateur la population a poussé le gouvernement à réaliser un Audit de la Dette qui a permis au pays d’économiser des millions de dollars de pay sur le paiement de la dette. En Argentine, au Brésil, en Bolivie, au Zimbabwe, au Mali, au Burkina Faso, en Indonésie, ou aux Philipines, parmi tant d’autres pays, les populations ont résisté et se sont opposé à la dette pendant des décennies. En Espagne et au Portugal, depuis le 15 septembre, d’énormes manifestations contre la dette ont rassemblé plus d’un million de personne, et un mouvement d’ampleur se développe autours de l’encerclement du Parlement à Madrid pour demander une constituante.
Nous, qui participons aux mouvements Occupy / Réelle Démocratie Maintenant / 15M / contre la dette, appelons à la résistance et au rejet de la dette publique et privée. La résistance à la dette inclut : la lutte pour une éducation gratuite, pour un système de soin gratuit, la défense de nos logements contre les expulsions, la revendication de salaires plus élevés, et nous aider réciproquement. C’est aussi une première étape pour construire une nouvelle économie, basée non pas sur l’avidité, l’accumulation ou la compétition, mais sur des principes d’égalité, de solidarité et de coopération.
En Europe comme en Egypte et en Tunisie, fortes des expériences menées en Amérique Latine, en Afrique Saharienne et en Asie, les initiatives pour un audit citoyen de la dette publique montrent combien cette dette publique est illégitime, odieuse et insoutenable, et doit par conséquent être annulée. En payer les créanciers revient à voler ce qui légitimement appartient à la population et les paiements continueront d’être la cause de fermetures d’hôpitaux et universités, de diminution des retraites, etc. Et la dette nourrit la dette.
Nous ne devons rien, donc nous ne payerons pas ! Nous ne sommes pas des marchandises. Puisque une loi inique a permis cela, réécrivons-là…