Appel aux femmes et aux hommes, nos sœurs et nos frères, habitant.e.s de la Terre. En solidarité.
DEBOUT L’HUMANITÉ. PROPOSITIONS
Par l’Agora des Habitants de la Terre
Les faits sont incontestables ; les groupes sociaux dominants des pays impliqués n’ont aucune volonté d’arrêter :
– les guerres en Ukraine, en Palestine, au Soudan…
– l’aggravation dramatique des inégalités et de l’appauvrissement de milliards d’êtres humains, le déni des droits et des libertés des peuples,
– la prédation de la Nature et les dévastations de la vie de la Terre.
C’est que, simplement, les dominants ne veulent pas changer le système sur lequel se fonde leur pouvoir de domination !
Pourtant, depuis bien avant cette décennie, les citoyens ne font que manifester par des milliers d’appels, de pétitions et de démonstrations dans les rues des villes du monde entier, par millions de femmes, de jeunes, de paysans, d’ouvriers, d’enseignants, de personnel sanitaire, avocats, médecins, artistes, peuples autochtones, d’immigrés leur désir et leur demande de changements structurels en faveur d’un monde juste, pacifique, soutenable, solidaire.
A ce jour, ILS N’ONT MÊME PAS ÉTÉ ÉCOUTÉS.
POUR LA PAIX. BANNIR LA GUERRE
Concernant l’Ukraine, le président de la République française a proposé d’envoyer des soldats, en aide à l’armée ukrainienne, pour redresser une situation militaire précaire. La présidente de la Commission européenne et le chancelier allemand ont affirmé qu’il faut continuer la guerre car… « La Russie ne doit pas gagner ». En réalité, la Russie et tous les pays de l’OTAN, Etats-Unis en tête, ne savent plus répondre à la question : quelles sont les raisons pour lesquelles ils doivent continuer la guerre et faire mourir encore des centaines de milliers de Russes et d’Ukrainiens, raser de centaines de villes et villages, détruire les terres agricoles, contaminer les eaux, faire le chantage de l’arme nucléaire, et, ce faisant, dépenser des centaines de milliards d’euros pour détruire ?
INADMISSIBLE
La Russie continue à bombarder l’Ukraine comme si elle envoyait des confettis en mémoire et au nom du passé impérial russe-tsariste. De leur côté, les pays de l’OTAN – la plus puissante organisation militaire mondiale, à vocation « expansionniste » planétaire – ne parlent que de l’urgence et de la nécessite pour l’Occident de se réarmer face aux menaces expansionnistes de la Russie et, surtout, de la Chine. La guerre en Ukraine n’est qu’une partie de la guerre mondiale en cours. L’Allemagne, en particulier, est décidée à profiter de l’occasion pour casser le tabou de l’Allemagne armée et entrouvre dangereusement la porte à son armement nucléaire. L’extrême droite européenne et nord-américaine y voit une occasion inespérée de reconstruire l’ordre mondial de jadis au nom de Dieu, la Patrie, la Loi.
Indigné-e-s, il faut dire : BASTA, ASSEZ de cette guerre !
La phase atteinte actuellement dans les relations entre Israël et les Palestiniens (faute de pouvoir parler d’État de la Palestine), après 70 ans de conflits, de haine, de massacres, d’occupations illégales de territoires, de guérillas meurtrières permanentes, de tentatives de paix avortées, constitue le maximum de l’absurde, de l’inadmissible et de l’intolérable.
Ici également, de part et d’autre, personne ne désire arrêter les massacres. Au contraire, ceux qui ont directement le pouvoir de décider de les arrêter se déclarent obligés, décidés à aller jusqu’au bout, à savoir la destruction définitive de l’autre.
Malgré l’ordonnance prononcée le 24 janvier dernier par la Cour Internationale de Justice et la croissante réprobation à travers le monde de l’opinion publique, même américaine, le gouvernement d’Israël continue, au mépris de toutes les règles de droit international, l’œuvre d’extermination directe et indirecte des Palestiniens de Gaza. En outre, devant l’éventualité de plus en plus probable ces derniers jours d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre le premier ministre et d’autres autorités militaires d’Israël – État qui n’a pas signé la création de la Cour pénale internationale CPI – Netanyahou a affirmé que cela n’aurait aucun effet sur sa politique d’extermination du Hamas. Les États-Unis qui avaient aussi la capacité d’intervenir sur Israël ont même bloqué les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU demandant à Israël d’arrêter ses actions militaires.
NOUS ASSISTONS À UN DÉNI DE JUSTICE, AU MÉPRIS DES PEUPLES, DES INSTITUTIONS ET DES LOIS INTERNATIONALES.
CERTES, la folie du massacre du 7 octobre 2023, loin de contribuer à une dynamique de solution par la force a rendu encore plus inextricables, à court et à moyen terme, les relations conflictuelles entre les Israéliens et les Palestiniens. Et, plus le temps passe, plus les horreurs et les absurdités s’accumulent.
Ainsi, l’épisode du 29 février dépasse les frontières de l’horreur. Plus d’une centaine d’enfants et de femmes faisant la file pour obtenir des grains de riz ont été mitraillés par des soldats israéliens paniqués. C’est horrible, intolérable, surtout venant des représentants élus d’un peuple qui a subi la Shoah.
ENCORE UNE FOIS, POURQUOI LE MONDE DOIT-IL VIVRE DANS LA PEUR ET DANS L’ANGOISSE ? LA SEULE SOLUTION CONCRÈTE POUR CEUX QUI LE PEUVENT EST DE S’ENFERMER DANS L’INDIFFÉRENCE, CE QUI EST LE CAS DE LA GUERRE AU SOUDAN ET DE LA SITUATION DRAMATIQUE DE L’AFRIQUE ?
Aucune communauté mondiale ne peut vivre dans ces conditions.
Depuis plus d’un an, le Soudan, avec ses 44 millions d’habitants, est le théâtre selon l’ONU de LA PLUS GRANDE CRISE HUMANITAIRE MONDIALE. La famine, sème mort et détresse. Plus de 8,5 millions de personnes sont en fuite, dont plus d’un million et demi d’enfants. Et cela, dans l’indifférence des dirigeants mondiaux et, par conséquent, de l’opinion publique mondiale. Les médias sociaux n’en parlent pas. L’IA et Tik Tok dominent.
En réalité, dit-on, la guerre au Soudain n’est qu’une guerre entre les Soudanais, un peuple d’appauvris économiques, qui ne représente aucun grand enjeu économique stratégique significatif pour les dominants, contrairement à la guerre mondiale en Ukraine et à la guerre en Palestine qui envoûtent tout l’Occident et les populations d’autres continents.
La même remarque, en raccourci, vaut pour L’INDIFFÉRENCE DONT L’AFRIQUE EST L’OBJET DE LA PART DU MONDE DES PUISSANTS, au-delà des disputes qui poussent les anciennes puissances coloniales occidentales à se montrer préoccupées par l’intérêt croissant que portent la Russie, la Chine, l’Inde, l’Indonésie et le Brésil à une présence plus importante en Afrique. Ce qui préoccupe davantage les anciennes puissances coloniales, c’est évidemment, non pas le devenir des Africains, mais la défense de leurs intérêts économiques et de leur influence politique en Afrique.
Les trois situations mentionnées sont essentiellement la conséquence logique de la nouvelle phase d’accentuation des inégalités et des injustices provoquées à partir de la fin des années 70 par les groupes sociaux dominants au Nord comme au Sud, en lutte pour la suprématie et la domination de la Planète.
DÉRACINER LES INÉGALITÉS, L’INJUSTICE !
METTRE HORS-LA-LOI LA PAUVRETÉ ET SES CAUSES STRUCTURELLES. L’APPAUVRISSEMENT EST UN VOL.
Les inégalités et l’Injustice font du monde actuel un système de destruction de l’humanité et du vivre ensemble.
Selon le dernier rapport sur la pauvreté dans le monde présenté par OXFAM au Forum Économique Mondial à Davos en janvier 2024, basé sur les données régulièrement publiées par l’ONU, la Banque mondiale et le FMI :
Les inégalités se sont creusées davantage à travers le monde non seulement entre les pays qui s’enrichissent et les pays qui sont appauvris, mais aussi, au sein des pays, entre les groupes sociaux riches qui ont vu leur richesse augmenter et les groupes sociaux appauvris qui ont enregistré une réduction de leur richesse.
Aux données d’OXFAM, nous ajoutons d’autres « faits » tirés aussi des travaux de l’ONU :
– 1 % des plus riches possèdent 48 % de tous les actifs financiers mondiaux.
– Les pays riches du Nord détiennent 69 % des richesses mondiales et accueillent 74 % des richesses des milliardaires alors qu’ils n’abritent que 21% de la population mondiale.
– 3,6 milliards de personnes composent la moitié la plus pauvre de la population mondiale.
– Plus de 3,8 milliards de personnes n’ont aucune couverture de santé de base. Elles risquent d’augmenter à 5 milliards en l’an 2030.
– 2,1 milliards d’êtres humains n’ont pas d’accès à l’eau potable et 4,4 milliards ne bénéficient pas d’accès à l’eau potable ni aux services d’assainissement sur des bases sûres et régulières pendant plusieurs mois de l’année.
– 4,2 milliards ne disposent pas de services hygiéniques à la maison.
– Plus de 1,7 milliard de personnes vivent encore dans des bidonvilles.
– Plus de 1,2 milliard sont des « travailleurs pauvres », recevant un salaire inférieur à un « pouvoir d’achat » minimal pour faire face à leurs besoins vitaux.
– La fortune des 5 hommes les plus riches a grimpé de 114 % depuis 2020.
– La fortune des milliardaires a augmenté de 3 300 milliards de dollars depuis 2020, à une vitesse 3 fois plus rapide que celle de l’inflation.
– Au rythme actuel, il faudrait plus de deux siècles pour mettre fin à la pauvreté.
– 148 grandes entreprises ont réalisé 1,8 trillion de dollars de bénéfices cumulés – soit 52 % de plus en moyenne sur les 3 dernières années – et distribué d’énormes dividendes à de riches actionnaires, tandis que des centaines de millions de personnes ont été confrontées à des réductions de salaires réels.
– Les impôts sur la fortune (taxes directes) ont baissé partout dans les pays les plus riches. En revanche, les taxes indirectes sur la consommation ont grimpé, ce qui a eu des conséquences négatives sur les catégories sociales à bas et moyen revenus.
– En 2022 et 2023, l’évasion fiscale dans le monde a été estimée à entre 800 et 1000 milliards de dollars par an ! Et aucun État des pays riches ne cherche à mettre hors-la-loi les paradis fiscaux.
– Enfin, le monde a dépensé en 2023 plus de 2,3 trillions de dollars pour les armes.
Le drame de ces situations réside dans le fait que les inégalités ont augmenté pendant la pandémie du COVID 19 et depuis la guerre en Ukraine. Apparemment, l’immunologie contre la guerre et contre l’injustice s’est affaiblie auprès d’une partie importante des populations des pays enrichis et dominants. Enfin,
ARRÊTER LA SPOLIATION DE LA VIE DE LA TERRE
Si les dominants sont atteints jusqu’à la moelle par le virus de la guerre et alimentent librement les facteurs générateurs des inégalités et de l’injustice, comment espérer qu’ils abandonnent la prédation de la vie des autres espèces vivantes et des systèmes de vie de la Terre ?
Les dominants essayent d’imposer l’idée que les « droits de et à la vie » ne valent plus grand-chose face à la puissance de conquête, de destruction, d’enrichissement et de domination, permise par la combinaison entre une technologie toujours plus « intelligente » et une finance privée toujours plus globale et planétaire.
ON NE PEUT QUE DÉNONCER AVEC FORCE L’ACTUELLE SPOLIATION PRÉDATRICE DE LA VIE DE LA TERRE
LES FORÊTS CONTINUENT A DISPARAÎTRE ET DE MÊME QUE LA RICHESSE DE LA BIODIVERSITÉ.
NOS FLEUVES ET LACS, NOS SOLS, NOTRE AIR ET NOS OCÉANS MEURENT CONTAMINÉS, INTOXIQUÉS, ASPHYXIÉS, SACRIFIÉS À LA CUPIDITÉ ET A LA SOIF DE PUISSANCE DE 1% DE LA POPULATION MONDIALE.
Le massacre de la nature se poursuit honteusement, malgré toutes les preuves fournies par la communauté scientifique. Les dominants minimisent les désastres et les dangers. Ils mentent ou mystifient la réalité : c’est le cas notamment des OGM et, récemment, de la nouvelle catégorie d’OGM permise par les nouvelles techniques génomiques.
Tout en connaissant les solutions qui pourraient réduire les risques du collapse de la vie de la Terre, ils donnent la priorité à leurs propres intérêts de puissance et à leur illusoire survie. Ainsi, ils réduisent, voire abandonnent leurs engagements « solennels » de lutte contre les plastiques, les pesticides, les polluants pour toujours (glyphosate, PFAS…), les accaparements des terres, l’exploitation insensée des océans…
Conclusion
Les bonnes solutions existent mais leur liste, selon les groupes dominants, est considérée comme la liste des impossibles, celle des rêves. Eh bien, IL FAUT AFFIRMER LA CENTRALITÉ DU DROIT DE RÊVER, car
La réalisation des UTOPIES a toujours été
la véritable force créatrice de l’Humanité.
Nota bene, On peut signer cet Appel sur change.org.
https://chng.it/pCRrmvVpPK Un grand merci