Du 27 novembre au 1er décembre 2023, la deuxième réunion des États parties au Traité des Nations unies sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) se tiendra au siège des Nations unies à New York. Cette réunion rassemblera des gouvernements, des scientifiques et des militants du monde entier afin de faire progresser ce traité historique qui interdit totalement les armes nucléaires.

Avant la réunion des États parties, dans la journée du dimanche 26 novembre, une réunion préparatoire de militants de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) s’est tenue à la Brick Church de New York, à laquelle ont participé quelque 250 personnes représentant 100 pays.

Melissa Parke, directrice exécutive de l’ICAN, a rappelé combien le risque d’une explosion nucléaire due à une éventuelle erreur, un accident ou un sabotage plane sur l’humanité chaque jour ; l’impact sur les populations qui ont connu des essais nucléaires (comme le Kazakhstan) ouvre des questions liées aux articles 6 et 7 du TIAN, comme l’assistance aux victimes et la dépollution de l’environnement.

La naissance du traité en 2017 à New York et son institutionnalisation ultérieure permettent son universalisation en tant que pivot fondamental du désarmement nucléaire, même face au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires TNP, sachant que la pression sur les États nucléaires devra être continue et implacable.

Les interventions de la première partie de la réunion préparatoire se sont conclues par l’excellente nouvelle que l’Indonésie est sur le point de ratifier le traité dans les prochains jours.

lo que provocaría un efecto dominó también en los aliados mutuos que se equiparían con las llamadas bombas tácticas. Incluso el número de nuevos países que aceptarían albergar artefactos nucleares en Europa podría aumentar hasta un máximo de 9 (6 ó 7 más en la OTAN, un par bajo influencia rusa).

Dans la seconde partie, des nouvelles moins positives sont apparues en raison des récentes crises internationales. En effet, tant la Russie que les États-Unis modernisent leurs arsenaux, encourageant ainsi les sept autres pays nucléaires à leur emboîter le pas, ce qui aurait aussi un effet sur leurs alliés respectifs qui seraient équipés de bombes dites tactiques. Le nombre de nouveaux pays acceptant d’accueillir des armes nucléaires en Europe pourrait même atteindre un maximum de 9 (6 ou 7 de plus au sein de l’OTAN, et quelques-uns de plus sous l’influence de la Russie).

Cela implique des investissements économiques considérables, des risques sanitaires dans les régions où les nouveaux engins sont développés et stockés, tout cela au nom d’une dissuasion qui abuse du mot sécurité en l’habillant de significations idéologiques ; il n’y a pas de compatibilité entre les armes nucléaires et la sécurité.

La réunion s’est achevée sur l’allégation selon laquelle la Russie a l’intention d’étendre son programme nucléaire au continent africain, d’où la proposition en cours de discussion au sein de l’Union africaine d’autoriser l’utilisation et la vente d’uranium à des fins pacifiques uniquement.

Parallèlement, aux États-Unis, afin de fermer la porte à l’influence de l’industrie nucléaire, il est prévu d’influencer l’éducation à tous les niveaux en sensibilisant les étudiants aux impacts catastrophiques de ce type d’armement.

Couverture spéciale de Pressenza de la Conférence internationale des États parties au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires TIAN à New York par Sandro Ciani de la délégation Monde Sans Guerres et Sans Violence.

 

Traduit de l’espagnol par Evelyn Tischer