Les présidents du Brésil et de la Colombie ont tenu une réunion bilatérale au cours de laquelle ils ont discuté la défense de la forêt tropicale.

Les présidents du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, et de la Colombie, Gustavo Petro, ont convenu le mercredi 31 mai 2023 à Brasilia de travailler ensemble pour promouvoir un accord entre les pays amazoniens afin de revitaliser ce que l’on appelle le « poumon végétal » du monde.

« Nous cherchons à conclure un accord entre les pays amazoniens pour revitaliser l’Amazonie. Cela inclut la défense scientifique, politique et militaire du troisième pilier du climat mondial », a déclaré M. Petro à l’issue de sa réunion bilatérale avec M. da Silva au palais de l’Alvorada, la résidence officielle du président brésilien à Brasilia, ville qui a accueilli le sommet des chefs d’État sud-américains visant à renforcer l’intégration régionale.

Le président colombien a indiqué que son pays organisera en juin 2023 « une grande conférence d’experts«  à Leticia, capitale du département de l’Amazonas, limitrophe du Brésil, réunion à laquelle Lula a été invité et où sera élaboré l’agenda technique pour finaliser la réunion préparatoire du sommet des présidents amazoniens qui se tiendra en août 2023 dans la ville brésilienne de Belém, capitale de l’État du Pará, qui accueillera également la COP30 en 2025.

Lors du sommet présidentiel, a déclaré M. Petro, la Colombie et le Brésil présenteront « au monde » la voie à suivre pour revitaliser la forêt amazonienne.

« Nous sommes tous les deux confrontés à d’immenses défis : faire en sorte que l’Amérique du Sud soit unie dans la lutte pour la vie de l’humanité. Aujourd’hui, l’histoire nous réunit et construit l’alliance du Brésil et de la Colombie », a ajouté M. Petro.

Lula, pour sa part, a déclaré que lors de la réunion avec Petro, ils ont parlé, en plus de ces réunions importantes pour discuter de la région amazonienne, de questions transcendantes d’intérêt mutuel, telles que la lutte contre l’exploitation minière illégale et le trafic de stupéfiants.

 

Traduit de l’espagnol par Evelyn Tischer