POÈME
J’essuierai mes larmes
à la chaleur de cette nuit
entre roches et pierres
en quête de la lumière
de ce soir
lorsque ma mère
accompagnait
de gouttelettes mes pas
cherchant mes mains
dans le noir.
J’essuierai mes larmes
dans la cité interdite
où mon père
silencieux, cheminait
en quête d’une rue
sans effroi,
où les étreintes
seraient la raison
de chaque instant
J’essuierai mes larmes
quand la terre
me rapportera
l’air de l’enfance
de la mer la fragrance
qui pénétrait mes yeux
et qu’aux hérissons je souriais
et que les mouettes s’envolaient.
Traduction de l’espagnol, Claudie Baudoin