Lors du Forum des Acteurs de la Non-Violence, plusieurs ateliers ont réuni des participant·e·s engagé·e·s, curieux·ses de découvrir d’autres manières de penser et d’agir pour un monde plus juste.
Dans ce cadre, nous avons animé un atelier interactif autour du journalisme non-violent, en trois étapes clés.
1ère étape : Vous avez dit « violence » ?
Après un temps de réflexion individuelle, les participant·e·s se sont réparti·e·s en petits groupes pour identifier et catégoriser les différentes formes de violence rencontrées au quotidien.
Ont ainsi émergé :
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la violence physique,
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la violence économique,
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la violence psychologique,
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la violence discriminatoire,
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et même la violence spatiale, liée à l’exiguïté ou à l’insalubrité des lieux de vie de certaines populations.
Ce premier moment a permis de prendre conscience de l’ampleur et de la diversité des violences invisibles ou banalisées dans notre société.
2e étape : Et moi ?
Chacun·e a été invité·e à revisiter une situation personnelle de violence vécue. Quelles sensations cela nous a-t-il laissées ? Quelles émotions ont ressurgi ?
Des mots forts sont apparus : solitude, trahison, peur, impuissance…
Un partage sincère, profond, qui a fait émerger une vérité essentielle : la violence laisse une empreinte émotionnelle.
3e étape : Et le journalisme dans tout ça ?
À partir de photographies issues d’actions de désobéissance civile, de marches pour le climat ou encore de rassemblements sociaux, chaque participant·e a choisi une image qui l’a touché·e. Une image qui, malgré les tensions visibles, donne envie d’agir, de rejoindre un mouvement.
Ce fut l’occasion de mettre en mots d’autres émotions : espoir, force, solidarité, audace, joie…
Conclusion : Une information qui transforme
En partant de nos vécus, nous avons exploré les passerelles entre transformation personnelle et transformation sociale.
Nous avons pris conscience que l’information que nous recevons ne nous laisse jamais neutres : elle façonne nos émotions, notre vision du monde et notre engagement.
Alors, une question s’impose :
Le journalisme que nous lisons nourrit-il la peur… ou bien notre humanité ?
Le journalisme non-violent propose un autre regard. Un regard qui éclaire. Qui montre les luttes sans les caricaturer. Qui inspire au lieu d’accabler.
De nouveaux ateliers seront bientôt proposés à Bruxelles, organisés par Pressenza Belgique, en partenariat avec l’association Agir pour la Paix.
📩 Informations et inscriptions :