La France a effectué 17 essais nucléaires dans le désert algérien entre 1960 et 1966. Aujourd’hui, l’Algérie demande au gouvernement de Paris de s’attaquer aux déchets qui continuent d’empoisonner des zones situées sur son territoire, et l’invite à assumer pleinement ses responsabilités historiques, morales et juridiques dans l’élimination de ces déchets radioactifs.

Le président algérien Tebboune a déclaré, en réponse au débat français sur la révision des accords de 1968 : « Si vous le voulez, nous le ferons », mais la véritable question est de s’attaquer aux problèmes sérieux et de nettoyer les sites où les essais nucléaires ont été effectués, ainsi que la vallée de Namous où vous avez développé des armes chimiques.

Onze des essais nucléaires français ont été effectués sur des sites souterrains, tous datant d’après les accords d’Évian qui ont confirmé l’indépendance de l’Algérie en 1962, l’un des articles de l’accord autorisant la France à utiliser les sites jusqu’en 1967.

« Que notre position soit claire et que le message soit entendu au-delà de nos frontières », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Salah Goujil.

Sources : site web de l’Assemblée nationale algérienne et presse algérienne.