« Jamais deux sans trois » : après un concert de soutien pour le lancement de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-Violence, le 2 octobre dernier à Marseille ; puis une intervention le 11 novembre dernier, à la gare de l’Est de Paris, avec trois magnifiques chansons qui dénoncent la guerre et surtout célèbrent le désir de paix et de fraternité entre les citoyens du monde, HK est intervenu une troisième fois, samedi 23 décembre, en dédiant son actuel spectacle, le Poète en cavale, à une délégation de la Marche Mondiale, voir https://www.facebook.com/hksaltimbanks/videos/3543816285915980/

Par Sabine Rubin

Samedi 23 décembre, nous étions en effet plus d’une cinquantaine à nous rassembler pour clamer et entendre rimer cette aspiration profonde – NOTRE aspiration – à la Paix et à la Non-violence : d’abord HK, nous a offert son interprétation du Déserteur (voir https://www.facebook.com/share/r/14nb9i8tme/) une chanson écrite par Boris Vian en 1954, lors de la guerre d’Indochine, et que nombre de jeunes Ukrainiens et Russes d’aujourd’hui doivent fredonner au fond de leur cœur. Puis, ce fut le temps des témoignages, là contre la violence des politiques en Nouvelle Calédonie ; ici, contre celles faites aux femmes (l’après-midi même, partout en France, des collectifs se mobilisaient contre ces violences) ; enfin, et de façon plus générique, contre toutes les formes de violence – physiques mais aussi économiques, raciales, religieuses, sexuelles, psychologiques – à l’œuvre dans le monde. Comment en finira-t-on avec la violence ?

La fin du spectacle de HK donne des pistes ! Certes, ça commence mal, rappelant que les chantres de la Paix sont tués comme fut tué Jaurès (et je rajoute, Gandhi, Luther King, etc..). Puis, notre Poète en cavale raconte la stigmatisation actuelle de certaines religions, le mépris des Puissants, le discrédit de ceux qui les dénoncent, la traque jusqu’au découragement des chercheurs de justice et de poésie. Mais avec HK, le découragement n’est que passager ! Car à la fin, on chante que la Révolution révolutionnaire est « sans haine et sans violence » ; et on affirme à la face des Violents « que l’on s’aime, et que l’on sème… et que loin d’être un problème, nous sommes le monde de demain »

Un spectacle qui a toute sa place dans la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-Violence ! On peut le voir jusqu’au 20 décembre au Théâtre de la Scène Libre à Paris.

Crédits images diaporama, Jérôme Dunn