Bref pense bête pour se rappeler que la joie est politique.
Il est des textes brefs et efficaces, que l’on passe sa vie à se redire, à perdre et à retrouver. Mis en ligne, nous l’aurons désormais sous la main.
« Derrière tous les phénomènes de dominations et de captations, vous trouvez de la peur.
Le désir c’est le contraire de la sidération. Le premier élément c’est de retrouver une énergie du désir c’est-à-dire une capacité de débloquer l’imaginaire qui permette effectivement de redire : “oui d’autres voies, d’autres mondes, sont possibles”.
Nous avons besoin de nous remobiliser du côté des forces de vie.
Et à ce moment-là, la capacité à opposer au couple des mesures « mal être et mal de vivre » un autre couple qui est celui de la simplicité et de la joie de vivre, devient un acte de résistance politique.
Quand les systèmes de domination sont fondés sur le malheur et sur la maltraitance, choisir d’être heureux, c’est un acte de résistance. »
Patrick Viveret