Au cours du second semestre de cette année 2024, à partir du 1er juillet et parallèlement à la 3e Marche mondiale pour la paix et la non-violence, nous lançons une macro-consultation mondiale sur l’avenir que nous voulons pour le monde en termes de relations internationales.
Par Carlos Rossique
Aujourd’hui, on parle beaucoup de régénération démocratique, mais ce n’est qu’un euphémisme, puisque les partis au pouvoir n’ont pas mis en œuvre de nouvelles formes de participation pour garantir que la volonté du peuple se reflète de manière plus continue et réelle dans les décisions des gouvernements, laissant la démocratie représentative formelle dans un état archaïque et anachronique, pratiquement le même qu’au 19ème siècle. Cet état est en nette discordance avec les possibilités offertes aujourd’hui par les technologies de l’information et de la communication.
On parle également d’autres utilisations de ces technologies, comme l’IA (Intelligence Artificielle), qui, pour ne pas être dangereuses, devraient être alignées sur les valeurs et les objectifs humains. Cela nous amène à un carrefour intéressant où il nous est conseillé de définir précisément ce que sont ces objectifs et ces valeurs humaines au niveau mondial.
Car si nous parlons de volonté générale, nous sommes certains que 90 % de la population mondiale serait d’accord pour dire que les premières priorités des êtres humains en tant qu’espèce seraient de mettre fin à la faim et aux guerres, ce qui nécessite des mécanismes pour capturer et agréger cette volonté générale. Et si la volonté politique des gouvernements ne coïncide pas avec ces priorités et mandats des peuples, dont la majorité est pacifique, alors il faut repenser les structures mondiales telles que les Nations unies – pratiquement inutiles et disparues lors des derniers conflits guerriers – ce qui demande leur réorganisation.
Sans cette expression de la volonté majoritaire pacifique et non-violente des peuples, sans cette agrégation organisationnelle de ces volontés et de ces priorités, nous courons le risque certain de l’autodestruction, de la misère et de l’appauvrissement généralisé, voire de la dégradation écologique qui fermera l’avenir aux générations futures. Peut-être faudrait-il commencer à dénoncer la violence comme une maladie et qualifier de malades pathologiques ceux qui promeuvent les guerres et, de surcroît, s’en enrichissent.
Comment participer à cette macro-consultation ?
L’enquête peut être consultée à l’adresse https://lab.consultaweb.org/WM et se compose de 16 questions, dont la plupart ne requièrent que de cliquer sur le degré d’accord avec une phrase. Enfin, la langue dans laquelle le répondant a répondu à l’enquête, sa date de naissance et sa nationalité sont collectées. Lorsque vous répondez à l’enquête, il est utile d’activer l’option permettant la géolocalisation afin de fournir des données géographiques globales.
Pour ceux qui veulent, peuvent ou aient besoin de répondre à l’enquête dans une langue autre que l’espagnol, une icône représentant un livre et le texte « Traducir/Translate/Traduire » se trouve en haut à droite et permet d’accéder à un document PDF expliquant comment répondre à l’enquête dans pratiquement n’importe quelle langue grâce à la traduction automatique (le document explicatif est en espagnol, en anglais et en français, et nous espérons pouvoir l’inclure dans d’autres langues).
Note technique : Afin d’éviter les doublons et les abus, il est important de se rappeler que les réponses ne peuvent pas être collectées plus d’une fois à partir du même ordinateur et/ou du même navigateur.
Traduction, Evelyn Tischer