La société occidentale moderne connaît des changements remarquables en matière de consommation.

Ces changements concernent la demande, la forme de consommation et l’offre. Dans les grandes villes, l’attrait de la propriété individuelle de la voiture diminue. Nombreux sont ceux qui ont pris conscience de ce phénomène : La mobilité est également possible avec de bons transports en commun. Ses utilisateurs s’épargnent la recherche fastidieuse de places de stationnement et les embouteillages angoissants. Des villes comme Copenhague ou Paris ont déjà introduit des réglementations qui limitent l’utilisation de la voiture privée. Certains achètent des vêtements bon marché qui s’usent en peu de temps et s’orientent vers un culte de la nouveauté (« l’important, c’est la nouveauté, l’important, c’est le changement »).

Une autre partie de la population apprécie toutefois les vêtements mieux confectionnés et est prête à (et suffisamment solvable pour) payer plus cher pour un exemplaire unique qui dure plus longtemps et reste présentable.

Malgré l’attention critique répandue pour les pratiques d’obsolescence programmée, aucun mouvement social capable de mener une campagne et d’intervenir ne s’est encore formé. Cela ne peut pas être dû à l’ampleur du problème : « Si les consommateurs ne devaient pas constamment acheter de nouveaux produits parce que les anciens se cassent trop tôt, il leur resterait 100 milliards d’euros par an » (Süddeutsche.de, 20.3.2013). Cf. l’étude complète de Kreiss 2014.

Consommation collaborative

Internet facilite le partage ou l’échange de vêtements. Une étude a été commandé par le service de location de logements privés « Airbnb », s’intitulait « l’Allemagne partage ». Selon cette étude, il y a 10 ans, 12% des Allemands pratiquaient déjà la « consommation partagée », au sens d’une organisation et d’une consommation communes via Internet. Chez les 14-29 ans, ce chiffre atteignait même 25%. La jeune génération a redécouvert les avantages d’une économie du partage et les ravive grâce à la technologie Internet, « explique le professeur Harald Heinrichs de l’université Leuphana de Lüneburg, qui a participé à l’étude » (Fiedler 2013).

Les portails Internet ne doivent pas être compliqués. « Si, par exemple, je reçois chaque jour une montagne de messages sur le portail de voisinage nebenan.de et qu’il n’y a qu’une ou deux demandes concrètes de partage, j’en ai vite assez », explique l’expert en consommation Carl Tillessen (cité par Vangelista 2023). Des règles claires sont nécessaires pour savoir qui a raison en cas de litige. « Les Allemands utilisent nettement moins les offres de l’économie de partage que dans certains autres pays. Aux Pays-Bas, ils sont environ 16% [à les utiliser], en Grande-Bretagne même 30% et en Australie 38% » (Vangelista 2023).

L’économie de partage a aussi ses inconvénients. Par exemple, les membres d’une colocation peuvent réduire leurs coûts en ne louant plus une chambre à d’autres membres, mais à un prix plus élevé à des touristes ou à d’autres hôtes de courte durée. L’offre de voitures que l’on peut emprunter facilement facilite l’utilisation de la voiture comme moyen de transport, augmente son utilisation et réduit en même temps le nombre de véhicules.

Le rapport entre travail et consommation et entre producteurs et consommateurs

Quelque chose change dans la société lorsque les consommateurs se rendent compte de ce qui se passe : Le travail dans les usines et les supermarchés pour la production et la vente de biens de consommation n’est actuellement souvent pas attrayant pour les travailleurs. Nous laissons ici de côté les éventuelles transformations du travail dans d’autres conditions sociales, qui augmenteraient la qualité du temps de travail en tant que temps de vie (cf. Creydt 2021). Dans une société du bien-vivre à laquelle on aspire, les consommateurs demanderaient moins de produits, non seulement pour des raisons écologiques, mais aussi parce qu’ils sont conscients des conséquences très négatives du travail peu attrayant pour les travailleurs.

L’attitude changerait. J’établirais une relation entre le plaisir que j’ai à consommer le produit et ce que je fais subir aux autres en le consommant. Ainsi, une division centrale qui règne dans la société bourgeoise d’économie de marché se réduirait considérablement. L’indifférence entre l’individu en tant que consommateur et en tant que travailleur ne représente pas seulement une relation entre différents individus. Il s’agit pour commencer d’une relation au sein d’un seul et même individu, lorsque celui-ci est impliqué à la fois dans le travail et la consommation.

Une autre évolution contribue également à modifier le rapport entre travail et consommation. Une partie de nos contemporains se rend compte que le temps libre, aussi agréable soit-il, ne peut compenser ni les privations et les frustrations, ni le manque de développement humain qui prennent place durant le temps de travail.

La relation sociale avec les autres est également modifiée par la consommation partagée. Lorsque, dans un immeuble, les voisins partagent certains outils ou fréquentent les points de prêt correspondants, ils font non seulement des économies, mais entrent aussi en contact les uns avec les autres de manière différente. Et l’individualisme de la propriété, avec lequel chacun se constitue un petit royaume coûteux de propriété privée et le protège jalousement de ses voisins, diminue. Certes, la gestion commune de biens communs nécessite des règles collectives et des sanctions en cas d’infraction.

Mais il faut avant tout un changement de mentalité. Les avantages de la disponibilité privée sont mis en rapport avec le « coût » matériel et immatériel d’un travail peu attrayant. Celui-ci sera nécessaire dans une mesure absurde tant que chaque ménage pensera devoir acquérir à titre privé des appareils et des machines qui resteront également inutilisés 95% du temps dans l’appartement ou l’immeuble voisin. Dans les ménages américains, la perceuse atteint 14 minutes d’activité au cours de sa « durée de vie ».

Le travail peu attractif pour les travailleurs ainsi que les rapports sociaux de concurrence, de jalousie, de comparaison de statut entre le bas et le haut et d’isolement mutuel sont pesants et nuisibles. Vouloir oublier individuellement cette misère par une consommation surcompensatoire et des loisirs attrayants ressemble à la tirade de Münchhausen qui consiste à se tirer soi-même du bourbier par ses propres moyens [NdT: allusion à l’histoire du Baron Münchhausen se sortant de la boue en se tirant par ses propres cheveux].

Dans la mesure où l’on en prend conscience, la conscience de ce qui est important dans la vie évolue également. Le besoin de valoriser sans cesse d’autres nouveautés, de devenir esclave des événements et de devoir demander des stimuli toujours plus forts diminue.

Une question très controversée dans le débat sur les alternatives à la société bourgeoise moderne avec une économie capitaliste est la suivante : quelle place les marchés devraient-ils ou doivent-ils avoir dans cette société ? Les uns disent que l’économie de marché est inévitable en tant que mécanisme de régulation. D’autres attirent l’attention sur les « défaillances du marché » et sur le bilan psychosocial des marchés : Ils enseignent la concurrence, l’indifférence entre consommateurs et producteurs et l’occultation de ce qui ne peut pas être évalué. Sans discuter directement de cette controverse ici, nous l’abordons indirectement : si les biens sont partagés, la demande pour ces biens diminue et donc la pertinence des marchés. Les décisions concernant les biens communs sont prises en commun ou publiquement.

Cela nécessite une économie dans laquelle les emplois dépendent de la création de quelque chose de socialement significatif. Dans l’économie capitaliste, il ressort des valeurs d’usage produites qu’elles sont de plus en plus produites uniquement pour utiliser le capital. Les producteurs se retrouvent alors dans une identité perverse d’intérêts avec le capital dans la mesure où une restructuration sensée de la consommation et du travail rend inutiles de nombreux emplois existants. Le chômage ne surgit que sous le règne des critères capitalistes de richesse.

Le culte de la cuisine privée et les restaurants gastronomiques subventionnés par les pouvoirs publics

L’alimentation est une question d’une ampleur et d’une importance considérables, tant pour la demande de biens de consommation que pour la portée des marchés dans la société. En même temps, il s’agit d’un sujet qui soulève des questions sur les modes de vie individuels. Les points de vue sont donc controversés.

Il est incontestable que le fait que de nombreux Allemands consomment de la restauration rapide, se réchauffent des plats préparés hautement transformés et donc nocifs pour la santé, et qu’ils soient peu attentifs à la qualité de leur alimentation pose des problèmes. Mais on peut aussi exagérer en ce qui concerne la préparation des aliments.

L’un des motifs est l’autopromotion : « Au moins ici, je peux faire quelque chose de bon pour moi et je ne vais pas me laisser priver de ça ». Les émissions culinaires depuis les années 1970 et le culte du souci de soi ont donné à la cuisine une signification artificielle. Elle constitue désormais un sous-ensemble de la subjectivation de la vie. Selon ce principe, chaque personne doit être non seulement un self-made-man économique, mais aussi le forgeron de son propre bonheur. La cuisine est considérée comme une action qui symbolise le fait d’être le propre maître de son bien-être physique.

Pour beaucoup, la cuisine est devenue le domaine ultra compensatoire des connaisseurs et des experts. Les personnes disposant de l’argent nécessaire investissent volontiers beaucoup dans les cuisines. On y trouve un équipement disproportionné par rapport au cercle de personnes à qui profite la cuisine. Les ustensiles doivent obéir aux exigences des chefs étoilés.

La cuisine devient alors un symbole de statut social. « La cuisine est la nouvelle voiture. C’est ce qu’écrit le ‘WirtschaftsWoche‛, c’est ce que constatent ceux qui déterminent les tendances et les magazines de décoration intérieure. Et l’industrie allemande de la cuisine s’en réjouit. Elle enregistre en effet une croissance de 30 pour cent, principalement dans le segment des équipements haut de gamme. […] En tant que symbole de statut social, la cuisine remplace depuis un certain temps déjà la voiture ».

Le niveau du goût, le style et l’art de vivre doivent être célébrés lorsque l’on s’invite mutuellement à déguster des plats exquis ou que l’on s’extasie à leur sujet : « Colibri frit dans une mousse d’ortie » (Rutschky 1987, 169) et, en dessert, punaise fouettée en aspic. La bourgeoisie a transformé tout ce qui est sacré en quelque chose de profane. Mais celui qui commence à attribuer la dignité du sacré au profane s’égare dans des aberrations et confond l’attention portée avec la mesure de la valeur.

Nombreux sont ceux qui sont stressés par la nécessité de préparer un repas chaud pour leur partenaire ou leurs enfants. Contrairement à la cuisine des amateurs enthousiastes, la cuisine privée ne résulte souvent pas d’une préférence individuelle, mais plutôt d’une situation de contrainte et de pénurie qui domine actuellement : aller au restaurant est trop cher. Les bonnes cantines sont rares. Si l’offre évolue dans le bon sens, beaucoup ne voudront peut-être pas insister pour cuisiner en privé. D’autres personnes, qui le souhaitent absolument, pourront s’adonner à leur hobby.

La disproportion entre la nourriture produite à grande échelle et la transformation des produits pour l’alimentation dans les cuisines privées ne pourrait pas être plus grande. Une comparaison avec d’autres biens de consommation l’illustre bien : presque personne n’a l’idée d’acheter pour soi les matériaux nécessaires pour confectionner de ses propres mains ses propres chaussures.

Nombreux sont ceux qui considèrent que leur propre cuisine montre leur compétence et donne un sens à leur vie. Ils ne voient pas seulement son utilité fonctionnelle, mais considèrent que la cuisine fait partie de leur culture personnelle. Dans le même temps, il convient de mettre en relation cette perspective légitime avec ce que suppose la cuisine privée. Elle ne consomme pas seulement des ressources excessives.

La culture du repas chaud privé, dominante dans la société bourgeoise, entraîne un cortège de conséquences problématiques. Cuisiner dans un petit ménage n’exige pas seulement un investissement en travail élevé pour l’ensemble de la société par rapport à la préparation de repas dans un restaurant. S’il existait des restaurants gastronomiques bon marché et de qualité, subventionnés par la société, à portée de main du logement, il faudrait acheter beaucoup moins de denrées alimentaires dans les magasins.

Non seulement l’effort des consommateurs pour faire leurs courses diminuerait, mais aussi l’ampleur des activités peu attrayantes dans les supermarchés. Les efforts des fournisseurs pour emballer les aliments en petites quantités à chaque fois, afin qu’ils soient transportés et stockés individuellement, diminueraient massivement. (Cf. trois derniers paragraphes des réflexions d’Ulf Petersen.) La réduction des travaux de l’industrie de l’emballage qui en résulterait serait la bienvenue – non seulement pour des motifs écologiques, mais aussi pour des raisons de réduction des travaux peu attrayants.

Dépasser la famille nucléaire

Certes, le transfert de la cuisine du foyer au restaurant modifierait la culture de la sphère privée. D’autres raisons plaident également en faveur d’une telle transformation :

Pour dépasser l’étroitesse de la famille nucléaire (cf. Creydt 2023), les « réseaux de parents amicaux ou d’amis familiaux » sont utiles (Steckner 2018, 105). Au-delà de la famille nucléaire, il s’agit de créer « d’autres formes de présence les uns pour les autres » (ibid., 104). Cela ne peut pas se faire uniquement si l’on fait tout soi-même. « Pour que le quotidien familial ne reste pas une affaire de sorcellerie privée, il faut aussi des lieux communaux où le travail domestique et le soin des enfants peut se faire en commun : […] des maisons d’enfants dans lesquelles les adultes sont tout au plus présents pour assurer la sécurité, des après-midi de lecture avec des grand- pères volontaires robustes, des stations de soins où les familles sont soutenues dans l’entretien et les soins de proches âgés ou malades […], davantage de bonnes cuisines populaires. […] Chacun a besoin de se retirer de temps en temps. Mais est-ce que chaque ménage individuel a vraiment besoin d’une machine à laver ? » (Ibid.).

Les formes d’habitat favorisant le voisinage peuvent contribuer à surmonter l’étroitesse de l’environnement familial des enfants et des parents. Il convient d’encourager et de développer les réseaux sociaux qui concernent l’éducation et la garde des enfants. Des formes de logement appropriées contribuent également à réduire l’isolement des « familles monoparentales » et des personnes vivant seules, ainsi que le manque de contact des personnes sans enfants avec les enfants. « Depuis un certain temps, on voit certes apparaître des exemples d’ ‘habitat groupé’ sous forme de lotissements communautaires ou de communautés de maisons qui durent plus longtemps que les communautés d’habitation temporaires. Le fait qu’ils ne se soient pas imposés beaucoup plus largement est dû en partie à un droit coopératif insuffisamment développé, mais surtout aux rapports de propriété existants ».

Lorsqu’il n’est pas possible de disposer en commun du sol, des bâtiments et des logements, « les nouvelles structures d’habitation ne sont réalisables que de manière limitée. Et pour les propriétaires immobiliers, les installations avec des surfaces ou des espaces communs sont moins rentables que les logements traditionnels ou les appartements de luxe » (Meier-Seethaler 1998, 384 sq.). Tous ces processus réduisent le besoin subjectif de vouloir « rester entre soi » dans la famille nucléaire.

Le culte de la maison individuelle et de l’appartement

Du point de vue écologique, l’augmentation de la surface habitable par personne pose un problème massif. De fortes réserves à l’égard de la maison individuelle résultent de la critique de l’étalement urbain, de l’imperméabilisation d’un nombre croissant de sols et du rapport absurde entre la surface habitable et les murs extérieurs d’une maison individuelle isolée. Mais là aussi, la perspective est différente. Elle ne juge pas une chose uniquement sous l’angle de savoir si elle favorise ou nuit à des conditions de vie écologiques plus ou moins appropriées.

Premièrement, une autre approche permettrait de se rendre compte que la construction de grands immeubles collectifs nécessite moins de travaux peu attrayants que la construction de nombreuses petites maisons individuelles. Deuxièmement, la question de la qualité de la vie elle-même se pose ici aussi de manière particulière. La distinction fait partie de la concurrence dans la société bourgeoise. Par ce biais, on veut prouver aux autres, et à soi-même, que l’on peut mener une vie réussie en tant qu’individu isolé, malgré toutes les intempéries prétendument « extérieures » ou sociales.

Nombreux sont ceux qui, en tant que connaisseurs, bons vivants ou artistes de la vie, veulent subjectivement se sentir ou se comporter comme s’ils étaient si riches que l’objectivité sociale est secondaire dans leur horizon d’attention. Le culte de la maison individuelle (voir Bourdieu 1999) ou du logement privé fait également partie de cette conception. Nombreux sont ceux qui font de gros efforts pour faire de leur maison une œuvre d’art totale et hautement personnelle.

A l’inverse, les immeubles communaux viennois des années 1920 comportaient plutôt de petits appartements avec de vastes espaces réservés à l’usage de tous les habitants. Aujourd’hui, face à la faillite des institutions publiques, nombreux sont ceux qui n’ont aucune idée de la manière dont des formes plus collectives de logement pourraient améliorer la qualité de vie.

Beaucoup préconisent actuellement la réduction de la quantité de produits et de travaux pour des raisons écologiques. La société n’est alors considérée que comme une condition extérieure. Les structures sociales doivent être conçues de manière à ne pas endommager de manière irréversible les conditions naturelles de la vie humaine. La température moyenne ne doit pas continuer à augmenter, l’eau ne doit pas devenir rare, le lisier ne doit pas l’empoisonner massivement et le rayonnement solaire non filtré ne doit pas favoriser le cancer de la peau.

S’engager dans ce sens est une nécessité absolue. Les mouvements correspondants pour la protection contre les catastrophes ne posent toutefois la question de la qualité propre de la société que de manière instrumentale. Elle n’est considérée que comme un facteur pertinent ou fonctionnel pour autre chose – le maintien de conditions climatiques plus ou moins favorables à la vie humaine. Il en va autrement lorsque la question est : dans quelle société voulons-nous vivre ?

Conclusion

La libération des biens de consommation, de la cuisine et de l’éducation des enfants de la forme privée constitue un sous-ensemble d’une transformation plus large – le changement des relations sociales et des rapports sociaux.

Les biens de consommation, la cuisine et l’éducation des enfants constituent des thèmes autour desquels de nouvelles relations entre les personnes peuvent se former et des pratiques sociales plus collectives peuvent être mises en place. Cela renforce l’association des personnes et les émancipe de leur isolement et de leur soumission à des processus de marché anonymes. Il s’agit de resocialiser la société, c’est-à-dire de créer en son sein plus de socialité, plus de formes de vie prosociales consciemment conçues.

Dans la mesure où les structures et les institutions rendent cela possible et le favorisent, la société devient quelque chose qui ne se contente pas de fournir les conditions de vie des individus. Au contraire, les individus considèrent leur sociabilité comme essentielle à leur propre qualité de vie. Cela implique d’aménager la société de manière à ce que les gens ne cèdent pas leur organisation à des processus de marché qui s’autonomisent contre la population.

Meinhard Creydt

 

Références :

Bourdieu, Pierre 1999 : Der Einzige und sein Eigenheim. Hamburg [Bourdieu, Pierre 1999 : La personne seule et sa propre maison. Hambourg]

Creydt, Meinhard 2021 : Produktionstechnik vom Standpunkt der Arbeitenden. In: Telepolis, 11.9.2021 www.meinhard-creydt.de/archives/1247  [Creydt, Meinhard 2021 : La technologie de production du point de vue des ouvriers. Dans : Telepolis, 11 septembre 2021 www.meinhard-creydt.de/archives/1247]

Creydt, Meinhard 2023: Die not-wendige Veränderung der Care-Tätigkeiten sowie der Kleinfamilie. In: Junge Welt, 1.12. 23 www.meinhard-creydt.de/archives/1710  [Creydt, Meinhard 2023 : Le changement nécessaire dans les activités de soins et la famille nucléaire. Dans : Young World, 1er décembre. 23 www.meinhard-creydt.de/archives/1710]

Fiedler, Maria 2013: Leihen statt kaufen. In: Der Tagesspiegel, 23.2. 2013, S. 32  [Fiedler, Maria 2013 : Emprunter au lieu d’acheter. Dans : Der Tagesspiegel, 23 février. 2013, p.32]

 Kreiss, Christian 2014: Geplanter Verschleiss. Berlin  [Kreiss, Christian 2014 : Usure prévue. Berlin]

Meier-Seethaler, Carola 1998: Gefühl und Urteilskraft. München.  [Meier-Seethaler, Carola 1998 : Sentiment et jugement. Munich]

 Steckner, Anne 2018: Liebe, Ex und Zärtlichkeit. Familie von links erobern. In: Luxemburg, H. 2. Berlin.  [Steckner, Anne 2018 : Amour, ex et tendresse. Conquérir la famille de gauche. Dans : Luxembourg, H. 2. Berlin]

 Rutschky, Michael 1987: Postmoderne. In: Derselbe: Was man zum Leben wissen muss. Zürich.  [Rutschky, Michael 1987 : Postmodernisme. Dans : Idem : Ce qu’il faut savoir pour vivre. Zurich]

 Vangelista, Antonia 2023: Keine Lust aufs Teilen. In: Frankf. Allgem. Sonntagszeitung 12.2.2023, Nr. 6, S. 29.  [Vangelista, Antonia 2023 : Je n’ai pas envie de partager. Dans : Frankf. Général Journal du dimanche 12 février 2023, n°6, p.29]

 

Traduction, Evelyn Tischer

L’article original est accessible ici