Le golfe de Nicoya, au Costa Rica, a été l’épicentre de la première rencontre mondiale des Femmes de la mer, un événement historique qui est le fruit d’une collaboration entre les gouvernements du Costa Rica et de la France. Cette rencontre, qui a eu lieu du 3 au 6 juin, marque le début d’une série d’ateliers qui se dérouleront en Afrique, en Océanie et dans le Pacifique, tous orientés vers un objectif commun : promouvoir la soutenabilité et la conservation des ressources naturelles marines.
Dirigée par le ministère costaricien de la condition féminine et soutenue par des organisations internationales telles que la Wildlife Conservation Society (WCS), Conservation International (CI), Ocean Outcomes (O2) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), cette réunion vise à promouvoir la protection de 30 % des océans de la planète d’une manière inclusive et équitable, en garantissant une répartition juste des bénéfices.
L’initiative, soutenue notamment par DIWO environnement, l’UICN, MarFUnd et plusieurs agences des Nations Unies, vise non seulement à promouvoir la conservation des ressources maritimes, mais aussi à mettre en lumière le rôle crucial que jouent les femmes dans ce domaine. De leur implication dans les secteurs économiques liés à la pêche à leur connaissance ancestrale de la vie marine, les femmes sont au centre de cette initiative.
Au cours de la réunion, les 25 femmes leaders participantes, sélectionnées par les entités collaboratrices, devraient formuler un appel à l’action intitulé « Femmes gardiennes des océans ». Cet appel devrait être signé le 5 juin par tous les participants et remis au président de la République du Costa Rica, Rodrigo Chaves Robles, lors de l’événement de haut niveau sur l’action pour les océans : « En immersion dans le changement », qui aura lieu le vendredi 7 juin.
Parmi les participantes figurent des femmes originaires de divers pays des Amériques, tels que le Costa Rica, la Colombie, l’Équateur, le Mexique, le Belize, le Guatemala, le Honduras, Antigua-et-Barbuda et le Chili. La présence de récolteuses de coquillages, de responsables côtiers et d’entrepreneuses liées à la conservation du milieu marin est à souligner.
Cette première réunion, qui marque le début d’une série d’initiatives similaires dans différentes régions du monde, vise à terme à consolider une communauté mondiale de femmes leaders engagées dans la conservation et l’utilisation soutenable des océans. Dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur les océans qui se tiendra en 2025 à Nice, en France, cet événement représente une étape importante vers la protection et la préservation de nos mers pour les générations futures.