Le lundi 20 mai 2024, les deux juges de la Haute Cour délibéreront à nouveau sur l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis. Une nouvelle chance a été donnée aux États-Unis de présenter à la Cour leurs non-assurances diplomatiques, reçues en début de semaine.
Stella, l’épouse de Julian Assange, a alors fait la déclaration suivante : « Les États-Unis ont donné une non-assurance concernant le Premier amendement et une assurance standard concernant la peine de mort. Ils ne s’engagent pas à revenir sur l’affirmation antérieure du procureur selon laquelle Julian Assange n’a pas de droits en vertu du Premier amendement parce qu’il n’est pas citoyen étasunien ». Au lieu de cela, les États-Unis se contentent d’utiliser des mots crus, affirmant que Julian « pourrait invoquer le Premier amendement » en cas d’extradition.
Elle poursuit : « La note diplomatique ne contribue pas à apaiser l’extrême inquiétude de notre famille quant à son avenir. Il attend sombrement de passer le reste de sa vie à l’isolement dans une prison des Etats-Unis pour avoir fait du journalisme primé ».
Elle réitère son appel à Biden et demande au gouvernement de « laisser tomber cette dangereuse poursuite judiciaire avant qu’il ne soit trop tard ».
Le jeudi 02 mai 2024 de 18h00 à 20h00 heures, un rassemblement pour la libération immédiate de Julian Assange a eu lieu sur la Pariser Platz à Berlin devant l’ambassade des États-Unis, suivi d’une manifestation vers l’ambassade britannique à l’angle de la Wilhelmstraße et de l’Unter den Linden.
Lors de la journée de la liberté de la presse, le 3 mai, la Deutsche Friedensgesellschaft – Vereinigte KriegsdienstgegnerInnen (Société allemande pour la paix – Résistants à la guerre unis DFG-VK) groupe de Cologne et le groupe d’action Free Assange Cologne ont rendu également hommage à Julian Assange à Cologne. Cette manifestation sert de symbole pour le sort de tous les journalistes du monde entier qui subissent des représailles, des persécutions, des emprisonnements ou des tortures. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Traduction, Evelyn Tischer