La 3e Marche Mondiale pour la Paix et la Non-Violence a été présentée ce 8/11 à l’École d’Ingénierie industrielle, dans le cadre de la réunion organisée par le Bureau de Coexistence et Égalité de la Délégation du Développement Éducatif et de la Formation Professionnelle de Malaga.
Par Victoria Barceló
Environ 400 coordinateurs des « Écoles comme espaces de paix » de différentes écoles de la ville de Malaga y ont participé. La présentation a été faite par Victoria Barceló, coordinatrice et membre de « Monde sans guerres et sans violence », une association qui a promu deux marches mondiales en 2009 et 2019, dans le but de sensibiliser à la nécessité d’un monde sans violence et de faire pression sur ceux qui prennent les décisions, afin d’éviter une catastrophe humaine planétaire.
L’oratrice a déclaré : « À l’âge de 24 ans, j’ai rencontré un penseur argentin qui a inspiré cette marche mondiale et l’humanisme universaliste. C’était Mario Rodríguez Cobo, connu sous le pseudonyme littéraire de Silo et décédé en 2010. En 1969, il a prononcé, près du mont Aconcagua, une harangue intitulée « La guérison de la souffrance », qui dit ceci : « Ce monde est sur le point d’exploser, et il n’y a pas moyen de mettre un terme à la violence. Ne cherche pas de fausses solutions ! Il n’existe pas de politique capable de résoudre cette folle angoisse de la violence. Il n’existe ni parti, ni mouvement sur la planète qui puisse mettre un terme à la violence. […] Porte la paix en toi et porte-la aux autres. » Il m’a semblé que ces mots portaient une grande vérité et cela m’a inspirée pour promouvoir ces marches, avec cohérence, avec conscience ».
La 3e Marche mondiale vise à obtenir la disparition des armes nucléaires, le retrait des troupes d’invasion des territoires occupés, la réduction progressive et proportionnelle des armes de destruction massive, la signature de traités de non-agression entre les pays et la renonciation par les gouvernements à l’utilisation de la guerre comme moyen de résolution des conflits.
La marche vise à créer une conscience sociale mondiale contre toutes les formes de violence : physique, économique, raciale, religieuse, psychologique et de genre, qui sont aujourd’hui considérées comme inévitables.
Cette troisième Marche mondiale débutera le 2 octobre 2024 au Costa Rica et, après avoir fait le tour du monde, se terminera également au Costa Rica, le 5 janvier 2025. À partir de cette date, elle aura lieu tous les 5 ans.
Il faut faire quelque chose ! on l’entend partout… « Aujourd’hui, le monde a plus que jamais besoin que les partisans de la paix fassent entendre leur voix et donnent l’exemple. L’union de tous fera de la non-violence la force qui transformera notre monde ».
Les organisateurs ont invité les coordinateurs des « Écoles comme espaces de paix » à réaliser des symboles humains pour la paix et la non-violence le 30 janvier 2024, date à laquelle, dans le monde de l’éducation, est commémorée la mort de Gandhi. Ils ont expliqué que si la violence s’apprend, la non-violence s’apprend aussi, créant une influence positive qui se transmet de personne à personne, en commençant par l’environnement immédiat de chaque personne (voisins, amis, parents) ; et en mettant en place des actions qui servent d’exemple et se multiplient du niveau local au niveau régional et au-delà.
Une autre proposition a été la réalisation d’ateliers d’étude et de réflexion sur la règle d’or de la coexistence, qui est un principe moral universel : « Traite les autres comme tu veux être traité ». Enfin, un plaidoyer pour la paix et la non-violence dans le monde a été lancé, clôturant la présentation dans une excellente atmosphère et dans l’harmonie de la part de tous les participants.
Traduit de l’espagnol par Evelyn Tischer.