L’Assemblée générale de l’ONU a approuvé le 27 octobre la tant attendue résolution sur la crise à Gaza, présentée par la Jordanie. Elle a reçu 120 voix pour, 14 contre et 45 abstentions.

Il s’agit du premier texte adopté par un organe de l’Organisation des Nations unies après les échecs successifs de quatre projets portés au Conseil de sécurité depuis le déclenchement des violences le 7 octobre dernier.

La résolution exige la cessation des hostilités dans la bande de Gaza avec une trêve humanitaire immédiate et durable, et condamne le déplacement forcé de la population civile palestinienne.

Dans les deux cas, une majorité des deux tiers était requise pour permettre l’adoption.

La résolution adoptée par l’Assemblée demande le respect du droit international, incluant des garanties humanitaires et le respect des droits humains, en particulier pour les civils et leurs biens.

Dans le même temps, le texte sollicite une « aide humanitaire immédiate, complète, durable, sûre et sans entrave ».

À cet égard, il exige que l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine, la Croix-Rouge et d’autres agences humanitaires puissent accéder à la zone en conflit.

Le texte demande à Israël d’annuler l’ordre d’évacuation du nord de Gaza et condamne toute tentative de déplacement forcé de la population palestinienne.

Il assure que les civils sont protégés par les normes internationales du droit humanitaire et doivent recevoir une assistance où qu’ils se trouvent.

La résolution en appelle donc à prendre les mesures appropriées pour garantir la sécurité, le bien-être, la protection et la liberté de mouvement des civils, en particulier les enfants.

Elle demande en outre la « libération immédiate et inconditionnelle de tous les civils détenus illégalement », exigeant leur sécurité, leur bien-être et un traitement humain, tout en soulignant l’importance d’éviter une nouvelle déstabilisation et escalade de la violence dans la région.

« Une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien ne peut être obtenue que par des moyens pacifiques, sur la base des normes pertinentes des Nations unies, conformément au droit international et sur la base du principe d’une solution à deux États », conclut le texte.

 

Traduit de l’espagnol par Héloïse Deydier