Basta!, magazine indépendant, a besoin de vos contributions, autant sous forme de témoignages que de dons, pour enquêter sur les paysans et paysannes de l’agriculture biologique obligés de cesser leurs activités en raison de pollutions anciennes sur leurs terres. Même si elles ne leur sont pas dues, elles mettent leur existence en danger, soit en leur obturant tout avenir comme c’est le cas du cauchemar de Delphine, soit en leur compliquant terriblement la vie.

« Installée dans le sud de la Bretagne, elle a dû tout arrêter à la suite de la découverte d’aldrine et de dieldrine dans certains de ses légumes : courges et poireaux notamment. Utilisés pour lutter contre les insectes s’attaquant notamment au maïs et aux pommes de terre, l’aldrine et la dieldrine sont très toxiques pour l’humain et l’environnement. Ils sont interdits depuis 30 ans. »

Le vivant n’a pas besoin de ces substances toxiques pour s’épanouir. Mais toutes celles qui ont été allègrement épandues, sans songer un instant aux effets secondaires parce que les prédateurs de l’agro-chimie les vendait comme la panacée universelle, sont toujours là et refont surface. Et l’on s’étonne du taux élevé de cancers, de maladies immunodéficitaires, de Parkinson, d’Alzheimer ? C’est peut-être par là qu’il faudrait commencer à investir sérieusement dans la recherche.

En aidant Basta!, vous contribuerez à faire la lumière sur l’état des lieux et peut-être aussi à faire bouger les lignes dans la bonne direction, pour une interdiction absolue des pesticides, pour une véritable PAC respectueuse de l’environnement, pour un soutien réel à l’agriculture du futur qui ne peut être que biologique. Quant aux dédommagements pour les vies détruites des nombreux paysans et paysannes comme Delphine, ils doivent être en conséquence et versés par les marchands de poison en tout genre. L’État, au lieu de les abandonner à leur triste sort, doit se ranger à leurs côtés et les aider à reprendre pied et, last but not least, se charger d’établir des réglementations sévères et des contrôles draconiens. Il y va de notre santé à toutes et tous et du monde dans lequel vivrons les générations futures !

 

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