Le Réseau international contre les bases militaires mondiales, fondé en 2018, organise cette année le 6e Congrès international contre les bases militaires et la guerre. Pressenza participe à la table ronde.
Sans les bases militaires mondiales, les guerres ne seraient pas possibles. C’est pourquoi la fermeture de ces bases et leur transformation est un objectif fondamental du mouvement international pour la paix. Les États-Unis exploitent plus de 800 bases de ce type dans le monde, qui sont légitimées par des traités conclus avec les États qui les hébergent. Ces traités peuvent être dénoncés avec succès, comme le montrent les exemples de l’Amérique latine et de l’Asie centrale.
Cette année, l’accent sera mis sur le rôle des bases militaires dans le conflit ukrainien. Deux tables rondes sont prévues. La première portera sur le rôle de l’Allemagne en tant que plateforme pour la guerre en Ukraine. La seconde portera un regard global sur la guerre et abordera également les points de vue du Sud et de l’Asie. Un autre thème sera l’évaluation juridique de la guerre en Ukraine. Comment la guerre en Ukraine doit-elle être examinée au regard du droit international ? Comment évaluer les livraisons d’armes, les sanctions et le soutien en général aux parties au conflit au regard du droit de la neutralité ? Quelles actions font d’un État une partie au conflit ? Dans cette discussion, Antonio Carvallo, membre de l’équipe éditoriale de Pressenza et tuteur de cours sur le journalisme non violent, présentera la perspective du « Sud global » et du Nouvel Humanisme.
Le congrès international se déroulera dans un format hybride. La participation en ligne est également possible. Inscription à Zoom
Panel 1 : L’Allemagne comme plateforme pour la guerre en Ukraine
La base aérienne de Ramstein joue un rôle clé dans la guerre en Ukraine. Le groupe de contact pour le soutien militaire à l’Ukraine se réunit régulièrement sur la base aérienne de Ramstein. En outre, la base aérienne abrite le quartier général des forces aériennes des États-Unis en Europe et en Afrique, ainsi que le commandement aérien allié de l’OTAN. Quelques jours seulement après l’invasion russe de l’Ukraine, un centre d’opérations fonctionnant 24 heures sur 24, l’ECCU (Eucom Control Center Ukraine), a été installé à l’U.S. EUCOM. En outre, des soldats ukrainiens sont formés dans plusieurs bases militaires des États-Unis et de l’Allemagne.
avec
Karl-Heinz Peil (Allemagne, Friedens- und Zukunftswerkstatt e.V.)
Reiner Braun (Allemagne, IPB)
Claudia Haydt (Allemagne, vice-présidente European Left)
Panel 2 : L’évaluation politique et juridique de la guerre en Ukraine ?
Les représentants des gouvernements occidentaux et les médias donnent l’impression que la communauté mondiale est unie sur le déroulement de la guerre, les livraisons d’armes et les sanctions. Nous voulons jeter un regard global sur la guerre et aborder les points de vue de la communauté internationale, en particulier ceux des pays du Sud. Ce faisant, nous aborderons également la question du rôle des bases militaires dans les conflits mondiaux. En outre, nous souhaitons clarifier les évaluations juridiques de la guerre en Ukraine. Comment la guerre en Ukraine doit-elle être examinée au regard du droit international ? Comment évaluer les livraisons d’armes, les sanctions et le soutien en général aux parties en conflit au regard du droit de la neutralité ? Quelles actions font d’un État une partie au conflit ?
avec
Antonio Carvallo (Chili, World Humanist Forum Asia, Pressenza)
Julieta Daza (Venezuela, journaliste, activiste)
Kate Hudson (UK, CND, Transform!)
Alain Rouy (France, Mouvement de la Paix, IPB, European Left)
Amela Skiljan (Allemagne, IALANA)
Plus d’informations sur le congrès, le programme et l’inscription à l’événement en ligne :
https://www.stoppramstein.de/event/23-juni-6-internationaler-kongress-gegen-militaerbasen-und-krieg/