Plus de 7 000 personnes participaient samedi à la grande marche organisée dans le cadre du Jour de la Terre à Montréal. Le thème du Jour de la Terre : repeignons un monde meilleur !
D’autres manifestations étaient organisés un peu partout dans la province, notamment à Québec, Rimouski, Trois-Rivières, Joliette, Sherbrooke, Chicoutimi, Rouyn-Noranda et Baie-Comeau.
Des personnes de tous les âges ainsi que plusieurs organisations environnementales et communautaires, des personnes du milieu syndical, étudiant et politique ont marché dans le but de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent rapidement face à la crise climatique.
Ils revendiquent entre autres l’arrêt de l’exploitation des énergies fossiles et surtout du pétrole sale de l’ouest canadien et exige des investissements massifs dans le filet social pour une transition juste et inclusive.
Le Jour de la Terre a eu lieu au lendemain de la publication d’un rapport par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies, qui alerte que les glaciers fondent à une vitesse grand V sans qu’on puisse les en empêcher. (Radio-Canada)
Ce rapport confirme que la température moyenne de la planète en 2022 a été supérieure de 1,15 degré à celle de l’époque préindustrielle. De plus, les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées. (Radio-Canada)
Un autre rapport, cette fois-ci du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a de nouveau sonné l’alarme le mois dernier en ce qui concerne la crise climatique, soulignant qu’il pourrait bien s’agir de la dernière chance d’éviter les pires conséquences. (Radio-Canada)
Rappelons que dans le rapport publié le 20 mars dernier, le groupe d’experts (GIEC) insiste sur le fait qu’il faudra réduire rapidement la pollution par le carbone ainsi que l’utilisation des combustibles fossiles de près des deux tiers d’ici 2035 pour éviter une catastrophe globale.