Jérémie Kistabish est agent de communication au Conseil de la Première Nation Abitibiwinni. De la création d’objets promotionnels à l’achat de panneaux publicitaires, son travail consiste à s’occuper de tout ce qui touche aux communications. Son parcours professionnel est teinté par l’amour de la musique et de la culture. Pas étonnant que Jérémie travaille à lancer un journal culturel mettant en lumière différents membres de différentes cultures des Premières Nations.
Adolescent, Jérémie avait un projet musical. Ainsi, il a présenté des spectacles, tant dans les grands centres que dans la région. Dans le but de mêler la musique à sa vie professionnelle, il s’est retrouvé derrière le micro de la station de radio CKAG FM. Pendant sept ans, il a été animateur, mais il a aussi touché à la promotion, au montage, à la réalisation d’entrevues et à la recherche de nouvelles. Jérémie s’implique encore aujourd’hui auprès de la radio CKAG FM en siégeant à son conseil d’administration.
En plus de sa passion pour la musique, Jérémie organise des événements dans ses temps libres. En 2021, il a notamment organisé un défilé de mode. La designer vedette était Julie Lacroix (Signé J), issue des Premières Nations. Que ce soit derrière un piano, derrière ses platines ou à la barre d’une embarcation nautique lors des rassemblements de bateaux qu’il aime orchestrer, Jérémie est très impliqué dans son milieu.
Un autre projet lui tenant à cœur est celui du journal culturel du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni. À la recherche de sujets ainsi qu’à la rédaction, l’agent de communication souhaite mettre en lumière des Autochtones qui tirent leur épingle du jeu dans l’espace culturel, mais aussi dans d’autres domaines. À travers les pages de ce journal numérique, la culture sera privilégiée, mais il sera aussi possible de faire la connaissance de professionnelles et professionnels au parcourt inspirant.
L’idée du projet lui est venue en regardant des archives. Il souhaitait trouver une façon de regrouper tout ce que les membres des Premières Nations font, mais aussi en informer ses publics cibles.
Claudine Gagné