Alors que les ministres du monde entier arrivent à la COP15, le Collectif COP15 réitère l’importance d’adopter un cadre mondial ambitieux pour stopper le déclin du vivant et faire de la protection de la nature une valeur fondamentale de nos sociétés. La question du financement étant au cœur de la justice environnementale, le Collectif COP15 urge le Canada à amplifier l’appel des pays du Sud. Ces derniers souhaitent une approche de partenariat et de solidarité internationale du Canada, notamment en ce qui concerne la création du fonds spécial pour soutenir les pays en développement pour la biodiversité.
« La pandémie mondiale de COVID-19 a démontré que lorsque la volonté y est, il est possible de mobiliser les ressources monétaires nécessaires pour répondre à une urgence mondiale. Le Canada doit faire preuve de leadership et mobiliser les ressources pour parvenir à un accord rapidement. La COP15 sur la biodiversité doit être un point tournant pour la protection du vivant », soulignent les représentant·e·s de tous les horizons du Collectif COP15.
Un nouveau cadre mondial déterminant pour l’avenir de l’humanité
La COP15 est le rendez-vous mondial le plus important pour la biodiversité depuis plus de 10 ans: il s’agit d’adopter un nouveau Cadre mondial actif jusqu’en 2030 pour stopper le déclin du vivant et faire de la protection de la nature une valeur fondamentale de nos sociétés. Pour être à la hauteur, le Collectif espère la ratification d’objectifs ambitieux de conservation de la nature, notamment la protection de base de 30% du territoire terrestre et marin, des ressources pour financer la mise en œuvre du cadre mondial et des mesures contraignantes pour assurer l’atteinte des objectifs de façon équitable et inclusive. L’importance politique de ce cadre en ferait l’équivalent de l’Accord de Paris pour le climat, et plus encore. Les crises de la biodiversité et du climat étant intimement liées, la signature du nouveau Cadre mondial 2030 pour la biodiversité augmenterait les chances d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.