Aujourd’hui cinq grands médias appellent dans une tribune le gouvernement américain à cesser ses poursuites contre Julian Assange.
« Recueillir et diffuser des informations sensibles quand c’est nécessaire pour l’intérêt public constitue une part essentielle du travail des journalistes au quotidien », écrivent les rédacteurs en chef et directeurs de la publication du New York Times, du Guardian, d’El País, du Monde et du Spiegel. Ces cinq grands médias, qui avaient tous relayés les informations dévoilées par WikiLeaks. (Source Yahoo news)
Rappelons que l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis a été approuvée en juin dernier par la ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel. Au Royaume-Uni, c’est toujours possible de faire un recours en appel à la décision du ministre, ce que Julian essaie de faire présentement.
Par ailleurs, nous avons appris que Julian pourrait être extradé d’ici quelques mois. Nous espérons que la Haute Cour entendra l’appel. Nous attendons tous de savoir si et quand une audience d’appel sera entendue.
D’autre part, en réponse à l’invitation des militants australiens et dans le cadre de la journée internationale des droits de l’homme, Pressenza Montréal et le club de lecture humaniste invite les militants des droits humains, les journalistes et les citoyens à une lecture publique et une cérémonie de protection de bien-être pour Julian Assange dimanche le 11 décembre à 13:00 à l’Anti-Café à la Place des Arts à Montréal (inscription).
Assange risque 175 ans de prison
Selon l’organisme Reporters sans frontières (RSF) le fondateur de WikiLeaks est victime d’une procédure judiciaire abusive alimentée par la soif de vengeance de l’administration américaine et doit être libéré sans plus attendre
Julian Assange est poursuivi aux États-Unis pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan, à l’origine d’une série de révélations publiées notamment par plusieurs journaux. Il risque 175 ans de prison. Arrêté par la police britannique en 2019 après sept ans reclus à l’ambassade d’Équateur à Londres. Il est actuellement détenu dans une prison de haute sécurité près de Londres en attendant l’examen de son appel contre la décision du gouvernement britannique de l’extrader. (Source: Yahoo news )