Le Comité de solidarité/Trois-Rivières (CS3R) au Québec a convié la population à un rassemblement pour la paix et en soutien à toutes les communautés victimes des conflits armés. Plusieurs personnes se sont rassemblées pour démontrer leur solidarité à la population ukrainienne qui, depuis plus de 200 jours, fait les frais des attaques russes sous le regard ahuri des médias occidentaux. De plus, le comité a dénoncé les autres conflits armés, notamment en Haïti, au Yémen et en Éthiopie, qui souvent sont passés sous silence dans les grands médias.
À l’occasion de la journée internationale de la paix, le CS3R souhaitait envoyer un message de solidarité envers toutes les victimes de la guerre.
De plus, le CS3R tient à dénoncer l’escalade de violence vécue partout dans le monde et se mobilise pour sa démilitarisation, tout comme il fait la promotion d’une culture de la paix. Face à la guerre, d’autres alternatives sont possibles.
Par exemple, sachant que l’accès et le contrôle de l’eau potable sont sources de conflits, les États pourraient investir massivement dans les infrastructures pour l’accès à la ressource. Dans ces circonstances, rappelons qu’il est inacceptable que les dépenses militaires mondiales augmentent à un rythme galopant. Elles ont franchi, en 2021, un sommet jusqu’ici inégalé de 2,1 billions de dollars, dont 24,3 milliards pour le Canada.
Pendant ce temps, l’aide publique à la paix et au développement continue d’être sous-financée. Au Canada, l’engagement de 0,7 % du revenu national brut (RNB) en aide publique au développement, recommandé par l’ONU, n’a jamais été respecté. En 2020, les contributions canadiennes n’ont même pas atteint la moitié de cet objectif, soit 0,32 % du RNB.