La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, s’exprimant à Singapour lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre de Singapour, a une fois de plus soutenu le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), avec la déclaration suivante :
« La Nouvelle-Zélande continue de s’opposer aux armes nucléaires et encourage tous les États à adhérer au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN). C’est une erreur fondamentale de croire que les armes nucléaires peuvent un jour rendre le monde plus sûr pour nous ou nos enfants et petits-enfants. »
La Nouvelle-Zélande, a été l’un des premiers pays à signer le TIAN en 2017, le 14e à le ratifier et l’un des 10 pays de la région Océanie et Asie du Sud-Est à soutenir le Traité. Le pays a participé à la négociation du TIAN aux Nations Unies à New York en 2017 et a fait partie des 122 pays qui ont voté en faveur de son adoption. La Nouvelle-Zélande a été également vice-présidente du Bureau des négociations.
Dans sa déclaration d’ouverture de la conférence de négociation, la Nouvelle-Zélande a observé que, « au moins à court terme, il y aura des limites à la portée et à l’influence normative de notre traité, mais cela était vrai des premiers efforts visant à interdire les armes chimiques et biologiques, » a-t-elle indiqué. En 2016, la Nouvelle-Zélande a soutenu une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui établissait un mandat formel pour que les États entament des négociations sur « un instrument juridiquement contraignant pour interdire les armes nucléaires, menant à leur élimination complète ».