Jeudi 17 mars, le conseil municipal d’Héliopolis a adopté à l’unanimité la résolution de l’ICAN et de la campagne #SaveTheCity de l’organisation ‘Monde sans Guerres et Sans Violence’ pour que la Grèce signe et ratifie le Traité d’interdiction des armes nucléaires de l’ONU (TIAN).
Ainsi, la municipalité d’Héliopolis se joint aux municipalités d’Agios Efstratios et de Tilos, ainsi qu’à celle de 300 autres villes dans le monde, pour demander à leurs gouvernements de signer et de ratifier le Traité d’interdiction des armes nucléaires TIAN.
Suite à cette décision, ‘Monde sans Guerres et Sans Violence’ a déclaré : « Nous demandons aux municipalités du pays, quelle que soit leur taille, de répondre à notre appel et de se ranger du côté de l’histoire humaine qui abolira les armes nucléaires et supprimera enfin la menace de l’extinction de presque toutes les formes de vie sur la planète. »
Les municipalités peuvent et doivent jouer un rôle actif dans l’effort commun mondial visant à protéger la vie humaine et toute forme de vie sur la planète menacée par la possibilité d’utilisation d’armes nucléaires par un ou plusieurs des neuf pays possédant plus de 13 000 têtes nucléaires.
Selon des études récentes de l’ICAN et du SIPRI, en pleine pandémie, les 9 pays possédant des armes nucléaires ont dépensé 72,6 milliards de dollars en 2020, soit 1,4 milliard de dollars de plus qu’en 2019, pour augmenter ou développer leurs arsenaux nucléaires. Une nouvelle étude montre également qu’en cas de conflit nucléaire entre les États-Unis et la Russie, quelque 91,5 millions de personnes seraient victimes dans les premières heures, principalement aux États-Unis, en Russie et en Europe. La Grèce, bien qu’elle n’héberge pas actuellement d’armes nucléaires, figure néanmoins sur la liste des pays qui disposent des installations nécessaires à une telle entreprise.
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