Le 2e Congrès international de la paix a tenu sa deuxième journée ce 16 octobre avec de nombreuses présentations et ateliers. La session plénière a été suivie, entre autres, par Amani Aruri (Palestine), de Generating Equality Global Youth Task Force, qui a fait une présentation sur un avenir non-violent ; Aleksey Gromyko (Russie), Directeur de l’Institut de l’Europe de l’Académie des Sciences de Russie a parlé de la sécurité commune pour un nouvel ordre mondial ; Zhao Tong (Chine), Carnegie Endowment for International Peace, a discuté de la paix et de la sécurité régionales ; Vanda Proskova (République tchèque), du réseau de jeunes Abolition 2000, sur le désarmement pour le développement ; Cyrille Roland Bechon (Cameroun), de New Human Rights au Cameroun, a discuté du sud global, de l’inégalité, des droits de l’homme et de la violence ; Helena Maleno (Espagne) de Caminando Fronteras, sur le Racisme, la migration et la paix ; Lisa Linda Natividad, de la Coalition Guahan pour la paix et la justice, sur le militarisme et le colonialisme ; A-Young Moon (Corée du Sud), de Peace MOMO, sur l’éducation à la paix et Blanca Garcés (Barcelone), du CIDOB, sur la construction de la paix en Méditerranée.
Après la plénière, dans l’espace atelier, Pressenza a organisé un atelier sur le journalisme non-violent coordonné par Tony Robinson. Au cours de l’atelier, les participants ont discuté de la définition de la violence et de la non-violence, puis l’atelier s’est poursuivi en expliquant les différents principes du journalisme non-violent : l’information comme bien social et la communication comme droit humain, le développement permanent de la connaissance, la base sociale comme source d’information, l’action au-delà de l’information, le point de vue toujours présent, l’intentionnalité humaine comme moteur de l’action, la responsabilité contre la culpabilité, la diversité comme richesse, les nouvelles sensibilités dans le monde contemporain, l’inacceptabilité de la violence sous toutes ses formes, la dénonciation de l’oppression systémique, la priorité de la résolution non violente des conflits, le traitement des conflits à partir d’une éthique non violente ou la réconciliation comme nouvelle.
Tony a ensuite décrit une série d’outils permettant de mettre en œuvre l’approche non violente dans les pratiques journalistiques : la sélection des sujets, la construction de l’information, l’attention au langage et aux significations, le ton de la communication, la construction collaborative et la préparation des conclusions.
L’atelier s’est terminé par la présentation du livre « Journalisme non violent » des auteurs Pía Figueroa, Nelsy Lizarazo, Juan Pérez Montero, Javier Tolcachier et Tony Robinson, récemment publié par Pressenza.