En réponse aux appels de la société civile néerlandaise, le ministre néerlandais de la Justice et de la Sécurité, Ferdinand Grapperhaus, a annoncé le début imminent de consultations visant à modifier la législation sur le viol afin que toutes les formes de relations sexuelles sans consentement puissent être qualifiées de viol.
La législation actuelle, selon laquelle, s’il n’y a pas de preuve de coercition, il ne peut y avoir de viol, est obsolète et inadéquate dans un pays où 19% des femmes et 3% des hommes ont déclaré avoir subi une pénétration sans consentement.
L’Espagne et le Danemark devraient également être proches d’adopter une législation sur le viol basée sur l’absence de consentement. En Italie, Amnesty International a lancé une campagne pour parvenir au même résultat.
Il n’y a actuellement que neuf États de l’Espace économique européen où une législation adéquate est en place et conforme à la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, mieux connue sous le nom de Convention d’Istanbul.