Lorsque l’on observe le comportement humain actuellement, on a l’impression qu’il n’est pas encore clair pour tout le monde que l’Humanité se trouve dans une situation climatique critique. La COVID devrait être une raison de plus de réfléchir plus profondément à l’avenir de notre planète. 

Les confinements se sont expliqués par la peur d’attraper le Coronavirus. On a tout entrepris pour se protéger, peu importe ce que cela a pu coûter. Soudain, l’argent a été rapidement mis à disposition. On a mis au second plan un danger encore plus grand : la fin de l’humanité pour raisons climatiques. Cela démontre que des possibilités existent pour changer les choses, mais elles ne sont pas utilisées contre le changement climatique. Quelle justification donner pour de telles différences de traitement.

La survie de l’Humanité dépend énormément de la manière dont on interagit en respectant la nature et la Terre. En ce moment, on provoque de gros dégâts sans aucune considération pour la nature. La priorité devrait être, dans l’intérêt de tous, de trouver rapidement des alternatives. Les gouvernements ont une grande responsabilité car ils dépendent du pouvoir du capital. Ils ont réussi à éduquer les citoyens comme des sujets obéissants, qui font tout ce qu’on leur demande. Pouvons-nous compromettre autant les chances de survies de notre descendance ?

Il semble très difficile de le comprendre. Nous sommes tous éduqués pour être égocentriques. Du côté des gouvernements, on va à nouveau faire tout ce qui est possible pour que l’économie fonctionne comme avant la COVID. Cette crise pourrait être l’occasion de résoudre le problème de la consommation d’énergie. On dirait pourtant que le capital, soutenu par tous les gouvernements, souhaite revenir à la situation économique d’avant. Les citoyens doivent être raisonnables et prendre conscience que c’est le devoir de chacun de s’en préoccuper. 

Comment peut-on contourner cet énorme obstacle créé par les gouvernements ? Il y a de plus en plus de manifestations dans un grand nombre de pays. Mais celles-ci sont souvent réprimées dans la violence, à peine mentionnées dans les médias, voire diffamées. Espérons qu’un jour le nombre de manifestants devienne si important que les gouvernements ne pourront plus y faire obstacle.

Puisque les gouvernements considèrent l’économie plus importante que la crise climatique (encore plus critique), le peuple détient encore une chance, celle de voter pour d’autres formes de gouvernance. Personne ne mérite que la nature, le climat et la Terre elle-même souffrent, tout cela pour qu’un petit nombre de riches fasse fonctionner l’économie. Les gens ne peuvent pas se le permettre, ils l’ont démontré durant des années. 

Si la population entière apprend à s’en préoccuper, alors une meilleure forme de gouvernance peut être efficace. Cela devrait même être une responsabilité. Espérons aussi que ceux qui se portent bien se sentent prêts à s’impliquer. Il doit être clair pour tout le monde que c’est une responsabilité qui pèse sur chacun d’entre nous. Un jour, il n’y aura pour le climat qu’un point de non retour. 

Restons tout de même un peu optimiste et espérons que la prochaine forme de gouvernance sera issue de la démocratie directe. C’est seulement à ce moment là, lorsqu’une majorité de la population aura compris que sauver la nature et le climat est prioritaire à toute autre action, que la survie de l’humanité sera plus probable. On constate tous les jours que la pensée dans la démocratie parlementaire ne voit que la croissance économique et ne change aucunement son opinion dans le contexte actuel de crise climatique. Comme les médias principaux soutiennent cela, la population entière reste dans le flou.

Seule la démocratie directe représente encore un remède. Aucun parti, soutenu par la finance ou non, ne prend cette direction. L’irresponsabilité actuelle des gouvernements n’est plus à prouver. Ils sont complètement soumis au pouvoir du capital. Seul le vote majoritaire offre la possibilité que la volonté du peuple soit décisive. Alors seulement, il pourrait y avoir des progrès dans le rapport à la nature. L’économie devra se plier et participer au sauvetage du climat. Le progrès technique est la seule chose qui pourra aider le climat. Tous les efforts doivent être mis au service du sauvetage du climat. On pense aux nombreuses tempêtes, dépérissement des forêts, fontes des glaciers, inondations, ouragans, contraintes sur la production des moyens de subsistances. Vous en voulez d’autres ?

Citation de Johann Wolfgang von Goethe :

A partir du moment où l’on s’engage définitivement, le destin se met également en marche. Toutes sortes de choses se produisent alors pour venir en aide à celui qui s’engage, alors qu’elles n’auraient jamais eu lieu autrement.  Une décision entraîne toute une série d’événements menant à de nombreux hasards, rencontres et aides matérielles qu’aucune personne n’aurait jamais pu rêver de connaitre. Peu importe ce que tu sais faire ou ce que tu t’imagines, si tu peux le faire, vas-y. L’audace porte en elle le génie, le pouvoir et la magie. Vas-y maintenant !

 

Traduction de l’allemand : Frédérique Drouet