Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, risque jusqu’à 175 ans de prison pour avoir publié des informations véridiques sur les guerres en Irak et en Afghanistan. Les États-Unis ont frappé Assange avec une inculpation sans précédent en vertu de la loi sur l’espionnage et ont demandé qu’il soit extradé de Londres.
L’extradition d’Assange vers les États-Unis aurait des conséquences désastreuses pour la liberté de la presse et notre démocratie. D’innombrables journalistes, juristes et groupes de défense des droits humains ont condamné les efforts des États-Unis pour poursuivre Assange pour des raisons politiques. Si cette affaire se poursuit, elle créerait un précédent qui criminaliserait « l’élément vital du journalisme d’investigation » et changerait radicalement notre démocratie.
Dans le cadre de la campagne 1′ 4ASSANGE, nous publions de courts témoignages ou des déclarations de personnes bien connues dans les pays et les continents ou dans leurs communautés. Nous commençons par le 1′ de Yanis Varoufakis, l’ex-ministre grec des finances et fondateur du mouvement politique européen, DiEM25.
Regardez la vidéo et diffusez le message.
Pour voir la vidéo ( 1′ 24′′ ) avec les sous-titres en français : 1. Cliquez sur l’icône Sous-titres (rectangle blanc en bas à droite de la fenêtre du lecteur vidéo). 2. Cliquez sur l’icône Paramètres (roue dentée en bas à droite), puis cliquez successivement sur Sous-titres, puis sur Traduire automatiquement. 3. Dans la fenêtre qui s’ouvre, faites défiler la liste des langues et cliquez sur Français.
Transcription de la vidéo
Ceux d’entre nous qui croient au journalisme ont passé des années à défendre Julian Assange, un journaliste accusé d’avoir dénoncé les crimes contre l’humanité que les gouvernements occidentaux ont commis en notre nom et dans notre dos. Le temps est venu de faire plus que le défendre. Il est temps pour nous de poursuivre et d’inculper ceux qui le persécutent et l’accusent d’avoir commis des crimes contre l’humanité et d’essayer de les dissimuler. Il est temps d’être courageux. Il est temps que les défenseurs de la liberté d’expression et de la liberté de la presse abandonnent cette position défensive et commencent à poursuivre les criminels qui, en ce moment même, détruisent le corps, l’âme et l’esprit d’un homme qui a agi au nom de chaque journaliste et de chaque citoyen du monde libre.