Avec l’appel à la solidarité No Justice No Peace, plus de 4 000 personnes se sont rassemblées sur la place Syntagma à Athènes ce mercredi 3 juin pour protester contre les victimes du fascisme, du racisme et de la violence policière, dont la plus récente mais pas la dernière, l’Afro-américain George Floyd.

Dès que la pluie s’est arrêtée, des collectifs et des mouvements étaient présents sur la place Syntagma et sur l’avenue Amalias devant le Parlement. Le nombre de personnes ne semblait pas important au début, mais au fur et à mesure que le temps est passé, ce nombre s’est multiplié. La marche a commencé à l’ambassade des États-Unis sur l’avenue Vasilissis Sofias, et elle s’est étendue jusqu’au musée de la guerre. Le parcours envisagé était : hôtel Hilton jusqu’à Herodes Atticus.

Les slogans verbaux qui prévalaient étaient les derniers mots de George Floyd, « Je ne peux pas respirer » et « Pas de paix sans justice ». On pouvait lire ces slogans sur les bannières : « Solidarité avec les insurgés américains. Arrêtez le racisme, la discrimination, la brutalité policière », « La vie des Noirs compte ». « Une lutte pour un souffle », « Pas de liberté tant que nous ne sommes pas égaux », « Le racisme n’existe pas qu’aux États-Unis. Regardez autour de vous », « (Le racisme) vous a-t-il rendu grand ou honteux ? ».

Tout au long de la marche, de la place Syntagma à l’ambassade, plusieurs groupes de la police anti-émeutes étaient en attente et peu après la station de métroPalais de la Musique’, un groupe de jeunes habillés en noir a commencé à attaquer les magasins de « marque » proches, par exemple la société de location de voitures Hertz, tout en enlevant des morceaux des dalles du trottoir.

Avec l’arrivée du début de la marche à l’ambassade, des cocktails molotov et des bombes lacrymogènes ont été lancés presque simultanément par des jeunes hommes et femmes, et par la police, en conséquence le rassemblement s’est rapidement dispersé et les gens ont fui. La majeure partie du cortège est revenue sur la place Syntagma.

Reportage photo de Rena Xirofotu :