J’ai posté il y a quelques mois (ou années je ne sais plus) un article qui présentait ma vision de l’humain. C’est une représentation que j’utilise et enseigne depuis plus de 20 ans, que le temps passe ! Rien d’original, il s’agit juste de ma manière de représenter ce que nous sommes : à savoir quatre dimensions en interaction qui ouvrent sur notre cinquième dimension. Ce qui sera original et inédit, est de construire le monde de demain en prenant en compte toutes nos dimensions, sans en brider aucune !
Je résume :
Dans notre dimension physique, nous sommes un étonnant et complexe mécanisme. A nous de prendre soin de ce temple biologique et métabolique qui est le nôtre en harmonisant son fonctionnement, en paix, en coopération et en interdépendance avec notre environnement… Cela n’exclut nullement la médecine allopathique, mais invite à la prise en charge individuelle et à la responsabilisation vis-à-vis de notre propre santé.
Nous sommes également des êtres « intellectuels ». Dans cette dimension, celle du mental, à nous de nous questionner, de nous informer, quitte à explorer des idées et des pensées auxquelles nous ne sommes pas habitués. A nous de dépasser nos habitudes intellectuelles, les aprioris, les préjugés… en musclant toujours plus notre discernement. Pour cela, il faut bien sûr être curieux et avoir envie d’explorer les idées encore non « grand public et au-dessous du mainstream »… en acceptant d’être parfois un peu bousculés… et si le monde extérieur n’était pas ce que nous avons longtemps cru ?….
Autre dimension : notre dimension émotionnelle. Elle est peut-être celle qui nous apporte le plus de joie pétillante ou paisible, mais aussi le plus de perturbations. Peur et angoisse sont le résultat de sa déstabilisation, comme la boue remonte à la surface lorsque l’eau du lac s’agite, pour une raison ou une autre (raison extérieure : un vent extérieur violent ; raison intérieure : nous avons nous-mêmes lancé un caillou dans le lac, sans anticiper les conséquences).
Dans cette dimension émotionnelle, nous en sommes toutes et tous au même point. Vraiment au même point ! On peut chercher à compenser durant des années ses déséquilibres émotionnels, mais ils se rappelleront un jour à nous, sous une forme ou une autre. A nous de nous apaiser, de dénouer les nœuds émotionnels dans lesquels nous nous piégeons trop souvent tout seuls, à nous d’apaiser nos émotions, de les maitriser dirait Lao Tseu domptant son buffle (cf. cette représentation célèbre où l’on voit le sage sur un buffle, symbole de son ego) … et de percevoir grâce à cet apaisement l’enseignement libérateur qui, si la libération est réelle, nous donne toujours le sourire !
Et il y a notre dimension spirituelle. Elle est étymologiquement celle de l’esprit, du souffle et de la vie. Celle du mystère de la vie qui nous traverse et nous anime. Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que l’esprit ? Qui le sait.
Aujourd’hui les sciences modernes (sciences quantiques notamment) rejoignent les sciences de l’esprit (c’est-à-dire la spiritualité) pour nous inviter à ouvrir notre regard et notre cœur. Incroyable ! Nous sommes arrivés à un stade de l’histoire de l’humanité où l’on entend dire officiellement que l’amour est une force scientifique structurante, que le temps n’existe pas, que la mort est un changement d’état énergétique, que le cinquième élément (l’éther) doit être réintégré dans nos équations scientifiques, et que cela change tout à notre perception de ce qu’est la réalité, la vie et de ce que nous sommes nous-mêmes…
En équilibrant nos quatre dimensions, ce qui est un vrai travail (c’est le travail thérapeutique, initiatique, de la connaissance de soi…) nous entrons alors dans notre cinquième dimension, notre dimension holistique. C’est celle de notre conscience, globale, infinie, qui peut s’expanser sans limites (si ce n’est celles que nous lui imposons).
A ce jour, nous avons en Occident sur-investi notre dimension intellectuelle. Nous composons tant bien que mal avec nos dimensions physiques et émotionnelles. Il est l’heure d’investir notre dimension spirituelle. Une fois en équilibre avec nos trois autres dimensions, elle nous ouvre à notre conscience, individuelle et collective. C’est sur ce terrain, et nul autre, que nous construirons du nouveau, le monde de demain.