« Ce qu’on avait dit le 27 septembre, c’était ce n’est que le début », rappelle Ashley Torres, en évoquant la manifestation monstre pour le climat qui avait alors réuni des centaines de milliers de personnes dans les rues de Montréal, ainsi que dans d’autres villes du Québec. (La Presse)
Une mobilisation étudiante s’active présentement face à la crise climatique grâce à la formation d’une nouvelle Coalition étudiante. La coalition propose l’organisation d’une semaine de grève, prévue pour la fin du mois de mars. Cette grande mobilisation est organisée par le regroupement des différents mouvements environnementaux et sociaux.
L’étudiante de l’Université Concordia est l’une des porte-paroles de la nouvelle Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES) regroupant les mouvements universitaire, collégial et secondaire.
« On est déçus de nos gouvernements, autant provincial que fédéral. Il y a une insatisfaction de l’action politique face à la crise. Ils n’ont pas de plan concret et ça nous inquiète. » -Ashley Torres, explique-t-elle en entrevue. (La Presse)
La préparation des assemblées générales des associations étudiantes doit avoir lieu dans les prochains jours afin d’obtenir des mandats de grève pour la semaine du 30 mars.
Plan d’urgence exigé
La revendication de la CEVES est l’élaboration et la mise en place, d’ici la fin de 2020, d’un plan complet d’urgence pour la justice climatique. Ce plan devrait reposer sur sept principes fondamentaux, dont l’atteinte de la carboneutralité en 2030 et l’arrêt immédiat de tout projet d’exploration, d’exploitation et de transport d’hydrocarbures.
Les étudiants abhorrent particulièrement le projet GNL Québec, le gazoduc qui relierait le nord de l’Ontario au Saguenay, où se trouverait également une usine de liquéfaction ; le projet Coastal GasLink, un autre gazoduc qui serait construit en Colombie-Britannique ; de même que le projet de mine de sables bitumineux Frontier, dans le nord-est de l’Alberta.
Cette transition est nécessaire, « on n’a pas vraiment le choix, dit-elle ; c’est une question de survie, » -Ashley Torres. (La Presse)