L’Assemblée Générale des Nations unies a adopté ce jeudi 7 novembre, avec le soutien de 187 de ses États membres, une nouvelle résolution appelant à la fin du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba.
Deux abstentions ont été enregistrées : la Colombie et l’Ukraine, et seuls les États-Unis, Israël et le Brésil ont voté contre la levée du blocus, se retrouvant isolés face à la demande de la plus que large majorité de la communauté internationale.
Pour la vingt-huitième fois consécutive depuis 1992, les pays du monde exigent catégoriquement, au sein du principal organe délibérant des Nations Unies, la levée du siège imposé par Washington à l’île depuis près de six décennies.
Plus de 40 nations et organisations internationales telles que le Mouvement des Pays Non Alignés et le Groupe des 77 plus la Chine se sont prononcées contre le blocus et ont demandé qu’il soit levé.
Des diplomates et des représentants de haut niveau de différents pays ont condamné l’intensification de la politique hostile et des mesures coercitives unilatérales des États-Unis contre Cuba.
Lors de ces interventions, la dénonciation du caractère extraterritorial du blocus et de la recrudescence des agressions de Washington contre la plus grande île des Antilles ont été répétées à maintes reprises.
Tout comme le fait que le blocus nord-américain constitue le principal obstacle au développement durable de Cuba et constitue une violation des droits humains de tout un peuple.
Bien que l’Assemblée Générale des Nations Unies ait adopté chaque année depuis 1992 la résolution appelant à la fin du blocus, le Gouvernement des États-Unis continue de faire fi de la communauté internationale, tout en maintenant et en intensifiant sa politique hostile.
En effet, les autorités nord-américaines ont cette année exercé de fortes pressions et des chantages pour amener les pays à changer leur position contre le blocus, en particulier des pays d´Amérique Latine.
C’est ce qu’a dénoncé le chancelier cubain Bruno Rodriguez, qui a donné des détails sur les manœuvres menées par Washington pour entraver l’adoption de la résolution historique et éroder le résultat du vote.
Rodriguez a également rappelé l’échec de la représentation nord-américaine à l’ONU au cours de l’année écoulée, laquelle a tenté de modifier la nature de cette résolution par des amendements.
À ce jour, le blocus apparaît comme le système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus prolongé jamais appliqué contre un pays.
Dernièrement, le président étasunien Donald Trump a renforcé son hostilité à l’égard de l’île par l’application de nouvelles mesures coercitives unilatérales