Au-delà de toute considération, interprétation ou prise de position à l’égard de la grève nationale en Équateur qui s’est terminée le 14 octobre, je pense à la chance d’avoir été témoin de l’histoire. Le soulèvement indigène, qui a été la force qui a soutenu la mobilisation, a été possible grâce à des hommes et des femmes forts et combattants, fermes dans leurs propositions.
Dans les minutes qui ont précédé la décision d’abroger le décret 883, les attentes de ceux d’entre nous qui se trouvaient dans la salle adjacente à l’endroit où se déroulait le dialogue entre les représentants du gouvernement et le mouvement autochtone ont augmenté. Dans cette atmosphère d’attente, les rôles sont devenus flous. Et là, au milieu des lacunes, des sentiments se sont manifestés sur les visages de ceux qui avaient mis le corps, le cœur et le cerveau dans ce processus, de ceux qui avaient tout mis, pour tous.
Ces images sont un témoignage silencieux et respectueux de ce qui, de mon point de vue, s’est passé là-bas. C’est aussi un hommage.
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