Dans le cadre de la semaine de rébellion internationale du 7 au 13 octobre, le groupe Extinction Rebellion Québec a organisé une série d’actions « choc » à Montréal et au Québec. Mardi 8 octobre, trois militants du groupe ont été arrêtés après avoir escaladé la structure du pont Jacques Cartier avec une banderole. Leur action a forcé la fermeture du lien entre la Rive-Sud et Montréal pendant plus d’une heure et demie, ce qui a créé d’énormes bouchons de circulation. Le message est bien passé, même si plusieurs automobilistes ont été gênés par la fermeture du pont. Selon, Catherine Bouchard-Tremblay, porte-parole du groupe, les partis politiques ne vont pas assez loin dans leurs engagements pour l’environnement, il faut sensibiliser la population.
Mercredi 9 octobre le groupe Extinction Rebellion a fait un deuxième coup d’éclat à Montréal en bloquant le boulevard René-Lévesque pendant l’après-midi et 41 militants ont été arrêtés pour entrave au travail des policiers.
Vendredi près de la fontaine de Tourny devant l’Assemblée nationale du Québec, plusieurs militants se sont retrouvés pour faire un « dead in ». Ils ont mis du colorant alimentaire rouge dans l’eau de la fontaine pour illustrer «le sang des innocents qui sont victimes des dérèglements climatiques» et dénoncer l’inaction des élus face à l’urgence climatique.
Dimanche 11 octobre, en plein centre ville de Montréal, bondé de piétons, plusieurs militants se sont massés sur le trottoir au coin des rues Sainte-Catherine et Mc Gill pour simuler un « dead in ». L’objectif de l’activité : sensibiliser les gens à la crise climatique et donner de l’information sur ce qui se passe réellement.
Texte : Anne Farrell
Photos : Anne Farrell et Extinction Rebellion