Ce 17 octobre s’est tenue la cérémonie de remise du prix ‘Balai d’Or‘ à la banque espagnole BBVA pour avoir été « la banque qui finance les trafiquants d’armes et les projets à fort impact environnemental et qui tente de mettre un terme à la justice sociale ».
Dans cette interview, Cuca Hernández et María Botella nous expliquent pourquoi ces prix ont été décernés, les raisons pour lesquelles la banque espagnole BBVA a été nommée, la fonction de l’ISDS [N.d.T. De l’anglais Investor-state dispute settlement, est un mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États présent dans de nombreux accords de libre-échange, qui permet aux entreprises d’attaquer un État devant un tribunal arbitral international comme le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, cirdi. Source wikipedia] en tant qu’organisme qui garantit les profits des multinationales contre les États et les droits des populations, et l’importance, par conséquent, du Traité contraignant des Nations unies sur les sociétés transnationales en matière de droits humains.
Vidéo et photos Álvaro Orús
Cette action, ainsi que d’autres, s’inscrivent dans le cadre de la Semaine d’action contre l’impunité des Multinationales, promue par la campagne ‘Droits pour les peuples et des règles pour les multinationales’, qui coïncide avec les négociations du Traité contraignant des Nations Unies et sur la réforme du système judiciaire ISDS à Vienne. La campagne mène diverses actions et manifestations pour dénoncer les privilèges des entreprises et l’impunité face aux droits des peuples.
En Espagne, la campagne ‘Droits pour les peuples et des règles pour les multinationales’ s’inscrit dans le cadre plus large de la campagne ‘Non aux accords commerciaux et d’investissement‘.